Les acteurs sociaux regroupés au sein de l'Union des associations culturelles pour le développement de l'Ituri (UNADI) ont demandé, lundi 19 février, au chef de l'Etat de mettre fin à l'état de siège dans leur province. Et ce, conformément aux recommandations des notables ituriens lors de la table ronde sur cette question, tenue en octobre dernier.
Les représentants de l'UNADI à Kinshasa ont formulé cette demande dans une déclaration lu devant la presse, lundi, dans la capitale.
Pour eux, la levée de l'état de siège permettrait à la CENI d'organiser les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs en Ituri comme cela se fait dans d'autres provinces.
« ...Attirons l'attention de la CENI, sur la grande frustration qu'elle a créée au sein de notre population, découpage et exclusion inexpliqués du processus électoral pourtant si bien engagé. C'est pourquoi nous demandons au président de la République de lever sans délai l'état de siège comme recommandé par les notables de la Grande Orientale à la cité de l'Union africaine et à la table ronde convoquée en date du 14 au 17 aout 2023 », a lu Michel Metawani, président de l'UNADI.
De son côté, le directeur de communication de la CENI, Jean-Baptiste Itipo, soutient qu'il n'y aura pas d'élections des gouverneurs de province en Ituri et au Nord-Kivu. Mais celle des sénateurs aura lieu uniquement en Ituri, et non au Nord-Kivu où les législatives ne se sont pas tenues dans les deux territoires de Masisi et Rutshuru, a précisé Jean-Baptiste Itipo.