Dans la nuit de lundi, la police du CSP7 a mis fin à la cavale d'un bandit armé d'un sabre, semant la terreur dans le quartier des 67 Ha et la Rocade. Cet individu, faisant déjà l'objet de plaintes, a été abattu lors d'une confrontation avec les forces de l'ordre.
Selon les informations fournies par la police, le détrousseur était un criminel redoutable, faisant l'objet de multiples accusations déposées à son encontre. Face à cette menace persistante, les autorités ont décidé de tendre un piège au malfaiteur. Lors de la nuit fatidique, les policiers l'ont localisé en train d'opérer et l'ont sommé de se rendre. Refusant d'obtempérer, le bandit a pris la fuite, déclenchant ainsi une course-poursuite.
Les éléments de la police ont été contraints de recourir à la force, tirant sur le détrousseur en fuite. Touché par balles il a succombé à ses blessures. Cette issue dramatique soulève des questions sur la sécurité dans le quartier des 67 Ha, classé parmi les zones rouges en matière d'insécurité à Antananarivo.
Bien que la police nationale effectue des rondes systématiques pour assurer la sécurité de la population, de nombreux habitants se plaignent de l'insécurité croissante dans toute la ville. La confrontation entre les forces de l'ordre et la pègre est devenue le quotidien des résidents de la cité des 67 Ha. En dépit des multiples arrestations de voleurs à la tire, communément appelés « mpanendaka », ces criminels ne restent que brièvement en détention et récidivent régulièrement.
Les risques de représailles à l'encontre des délateurs dissuadent souvent la population de coopérer avec les autorités, contribuant ainsi à la complexité de la gestion de la sécurité dans la Capitale. Les habitants attendent des dispositifs plus efficaces pour endiguer cette vague d'insécurité et retrouver un sentiment de sécurité durable.