Le débat sur l'assainissement des effectifs des agents de l'État déployés dans les différents ministères et institutions n'est pas encore clos. Après les réactions en cascade, les partis politiques dont le Malagasy Miara-Miainga (MMM) de l'ancien ministre Hajo Andrianainarivelo tirent la sonnette d'alarme sur ce qu'ils considèrent comme dessous politiques de cette décision. Ce lundi, sur les réseaux sociaux, le numéro Un du MMM a affiché son soutien aux fonctionnaires et aux enseignants « victimes de pression et d'abus de pouvoir ». « Contraindre les agents de l'Etat à rejoindre le parti au pouvoir, avec pour ligne de mire des élections à nouveau truquées, est l'expression d'un autoritarisme et doit cesser », a-t-il indiqué.
Selon ses explications, il s'agit d'une pratique qui a fait son temps. « Des agents de l'Etat et surtout des enseignants se plaignent des pressions et des différentes intimidations qu'ils subissent », a soutenu Hajo Andrianainarivelo. « Il faut qu'ils soient libres d'adhérer au parti de leurs choix ou de soutenir n'importe quelle formation politique plutôt que d'être démis de leurs fonctions ou menacés s'ils ne soutiennent pas le parti au pouvoir. Ce n'est pas une force, mais une faiblesse, car les gens sont obligés de suivre une idéologie qui ne les convainc pas », a-t-il poursuivi.