La situation humanitaire que traverse des milliers des déplacés dans leurs sites et dans des familles d'accueil est inacceptable. Des personnes vulnérables, dont des enfants et des personnes du troisième âge, "vivent dans des conditions inhumaines", d'après le Groupe Martin Luther King, une association congolaise des droits de l'homme.
« Depuis les affrontements de Sake, Kirotshe, Shasha, aux environs de Sake-Kimoka sur la route de Kilolirwe, Mushaki, il y a un grand nombre des déplacés qui s'est orienter vers la ville de Goma. Donc la situation est devenue encore catastrophique", a témoigné Christophe Mutaka directeur du groupe Martin Luther King au Nord-Kivu.
Cette organisation, qui visite régulièrement ces sites des déplacés, affirme que ces personnes ont besoin de tout; en commençant par les abris, la nourriture, les ustensiles ménagers et l'eau potable.
Malgré la solidarité des familles d'accueil et les interventions limitées des ONG humanitaires, la situation reste préoccupante.
Christophe Mutaka a donc appelé le Gouvernement à se pencher sur cette question pour sauver des vies:
"Je ne plaide pas pour le camp de Bulengo. Je plaide pour tous les camps de déplacés en province. Ça veut dire l'Etat congolais devrait prendre ses responsabilités en main et mettre du paquet pour venir en aide aux personnes déplacées. Les agences des Nations unies, les ONG nationales et internationales, les églises et tout ce que nous connaissons, devront venir en appui aux efforts du gouvernement congolais".