Matam — Le commandant Daouda Ndiogou, Inspecteur régional des Eaux et forêts de Matam a plaidé mercredi, pour une plus grande implication des populations dans la lutte contre les feux de brousse.
Le commandant Ndiogou a soutenu dans un entretien avec l'APS que la lutte contre les feux de brousse "nécessite une synergie entre les Eaux et forêts, les collectivités territoriales et les populations".
Selon lui, le service des Eaux et forêts travaille de manière inclusive et participative, soulignant que ses agents ont une mission régalienne de protéger le tapis herbacé. "Pour y parvenir, il faut une implication des populations", a-t-il insisté.
Pour cette raison, a ajouté l'IREF, des comités de lutte ont été mis en place et gérés par les populations. Il est "important" pour toutes les parties de travailler ensemble, a-t-il rappelé.
Dans cette perspective, M. Ndiogou a salué l'initiative prise par l'association régionale des chefs de village de Matam de participer activement dans la lutte contre les feux de brousse. "Ils ont tenu des réunions en synergie avec le service forestier. Ce sont des bonnes actions que nous saluons", a-t-il dit.
La région de Matam, a-t-il fait savoir, est une zone pastorale où le tapis herbacé sert de nourriture pour les animaux.
"Si on perd cela, y aura un impact sur la vie des gens, ce qui va créer la pauvreté et la transhumance. C'est pour cela qu'il est important de garder ce tapis herbacé qui apporte beaucoup à l'élevage", a-t-il lancé.
A ce propos, a-t-il signalé, 1 000 agents du programme Xeyu ndaw yi participent à la lutte contre les feux de brousse en se déployant sur le terrain à côté des agents des Eaux et forêts, pour maîtriser les feux.
Selon l'IREF, ils ont beaucoup participé à la sauvegarde de l'écosystème.