Luanda — L'Angola a quitté le dernier Sommet de l'Union Africaine (UA), à Addis-Abeba, en Ethiopie, avec des responsabilités politiques et diplomatiques accrues qui ajoutent de nouveaux défis aux autorités nationales, tant au niveau interne qu'international.
Lors de la réunion, qui a eu lieu du 17 au 18 février, le pays était représenté au plus haut niveau par le Président João Lourenço, qui s'est exprimé devant ses homologues africains également en sa qualité de champion de l'UA pour la paix et la réconciliation.
Lors de cette 37ème édition de la Conférence annuelle des chefs d'État et de gouvernement de l'Organisation continentale, l'Angola a remporté le siège de vice-président de l'UA et fait partie des 10 nouveaux membres élus au Conseil de paix et de sécurité (CPS).
Outre l'Angola, des pays comme la République démocratique du Congo (RDC), le Botswana, la Guinée équatoriale, la Tanzanie, l'Ouganda, l'Égypte, la Côte d'Ivoire, la Sierra Leone et la Gambie sont aussi élus, membres du CPS pour deux ans.
Cet acte marque le retour du pays au sein de l'organe de décision en matière de paix et de sécurité et chargé de faire respecter les décisions de l'organisation, étant la quatrième présence angolaise au Conseil, après les mandats 2007-2010, 2012-2014 et 2018-2020.
Dans un autre aspect, le pays a vu son intention d'intégrer le Forum panafricain sur la culture de la paix et de la non-violence « Biennale de Luanda » dans l'agenda permanent de l'UA.
Il a été décidé que l'événement aurait désormais lieu en octobre et que tous les États membres devaient promouvoir la diffusion des idéaux du Forum et participer activement à sa 4e édition, en 2025.
La Biennale de Luanda sera désormais une préparation des célébrations du 11 novembre et sa 4ème édition coïncidera avec le centenaire de l'indépendance nationale.