Le président ivoirien Alassane Ouattara a accordé la grâce présidentielle à cinquante-et-une personnes civiles et militaires condamnées pour des infractions commises lors des crises postélectorales et pour atteinte à la sûreté de l'État dont le général Dogbo Blé Brunot et Koné Kamaraté Souleymane dit Soul To Soul. Ce dernier était le chef du protocole de Guillaume Kigbafori Soro quand il était Premier ministre et Président de l’Assemblée nationale. Quand le Général Dogbo Bruno était le commandant de la garde républicaine sous Laurent Gbagbo.
L'annonce de ces mesures a été faite le jeudi 22 février 2024 par Fidèle Sarassoro, le secrétaire exécutif du conseil de sécurité (Cns) qui rapportait le communiqué final d'une réunion de cet organe présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara.
« Le président de la République, conformément à son engagement d'œuvrer résolument à la consolidation de la paix dans notre pays a informé le conseil national de sécurité de sa décision d'accorder la grâce présidentielle à des personnes civiles et militaires condamnées pour des infractions commises lors des crises postélectorales et pour atteinte à la sûreté de l'État... Parmi ces personnes figurent notamment Dogo Blé Bruno, Gnatoa Katet Paulin, Kassé kouamé Jean Baptiste, et Koné Kamarate Souleymane », a fait savoir M. Sarassoro précisant que ces personnes graciées sont au nombre de 51 dont plusieurs proches de Guillaume Soro.
Par ailleurs, le communiqué apprend que le président de la République a instruit le garde des sceaux, ministre de la justice en vue de prendre le dispositions appropriées auprès du parquet concernant les mises en liberté provisoire de six personnes en détention préventive dans le cadre des procédures liées aux infractions ci-dessus mentionnées ( Atteinte à la sûreté de l'État).
« Le chef de l'Etat a donné des instructions au Premier ministre de prendre des mesures immédiates pour l'érection dans les plus brefs délais d'un mémorial en hommage aux victimes des graves crises que nous pays a connues au cours de ces dernières années », a ajouté M. Sarassoro.
Poursuivant, il a expliqué que ce monument commémoratif, en plus de servir de lieu de mémoire, vise à inciter chaque ivoirien et chaque ivoirienne à œuvrer sans cesse pour la paix afin que de tels crimes ne se reproduisent plus jamais en Côte d'Ivoire