Ile Maurice: Ram Dhurmea toujours dans le flou quant à sa «letter of charge»

23 Février 2024

Un mois déjà qu'il s'est retrouvé au coeur d'une tempête. Cela, après avoir été pointé du doigt comme le responsable de la mauvaise communication et de la médiocre gestion des alertes à émettre lors du cyclone Belal, le 15 janvier. L'ancien directeur de la station météorologique de Vacoas, Ram Dhurmea, attend toujours le comité disciplinaire qui sera institué contre lui. Fait confirmé par son avocat, Me Gavin Glover, Senior Counsel.

Si le principal concerné n'a toujours pas eu d'indication de la date à laquelle il aura droit à un hearing afin qu'il puisse fournir ses explications, il n'a jusqu'ici pas non plus reçu sa letter of charge, soit le document énonçant les accusations contre lui dans le cadre de ce comité disciplinaire et fournissant ainsi une base formelle pour le processus à suivre.

En attendant, une enquête interne au niveau du ministère aurait déjà démarré pour situer les responsabilités dans cette affaire de mauvaise gestion, mais il nous revient que Ram Dhurmea n'aurait pas été convoqué pour donner ses explications. Pour rappel, le ministre Anwar Husnoo a maintenu que Ram Dhurmea aurait «fourni des informations inexactes» sur le cyclone Belal. Ce dernier aurait, lors d'une réunion le 14 janvier et «en présence de hauts cadres de la Fonction publique, de responsables de corps paraétatiques et du représentant du secteur privé», «affirmé que le risque que le système cyclonique change de trajectoire pour se rapprocher davantage de Maurice était quasi impossible».

Toujours selon le ministre, Ram Dhurmea aurait ajouté que «l'avertissement de cyclone de classe 1 en vigueur à ce moment donné (NdlR, 14 janvier) pourrait être enlevé dans le bulletin de quatre heures le lundi 15 janvier et qu'il a précisé que dans le 'worst case scenario', il allait maintenir l'avertissement de cyclone de classe 1 à quatre heures le 15 janvier 2024».

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.