Le directeur exécutif du Réseau panafricain pour la protection des droits de l'homme, Hassan Shire, a lancé ce vendredi, à Dakar, un appel à toutes les forces vives pour la tenue d'une présidentielle « libre et transparente au Sénégal »".Laquelle élection permettrait une passation pacifique du pouvoir pour préserver la tradition démocratique Sénégalaise.
Face à la presse, hier, vendredi, à Dakar, le défenseur des droits de l'homme Hassan Shire a rappelé aux forces vives l'impérieuse nécessité d'organiser l'élection présidentielle pour ainsi dit-il « préserver l'exemplarité démocratique légendaire du Sénégal ».
Shire soutient qu'il faut qu'il y ait « des élections libres et transparentes. Il faut que le pouvoir se passe pacifiquement à travers les urnes et que ceux qui viendront après ce régime puissent faire perdurer cette tradition qu'ils ont héritée des régimes précédents ».
Il s'est ainsi exprimé au terme d'une visite de « solidarité », l'ayant permis de rencontrer des acteurs de la société civile et des représentants du gouvernement sénégalais, notamment le ministre de l'intérieur Me Sidiki Kaba, non moins ancien président de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme.
A l'en croire, « l'objectif de ces rencontres est de s'assurer que le pays veille au respect strict des droits de l'homme, à la préservation de l'Etat de droit mais également au respect des libertés ».
Convaincu que le Sénégal dispose de bons ressorts à même de surmonter cette situation "écœurante", le directeur exécutif du Réseau panafricain pour la protection des droits de l'homme a salué les dernières déclarations du président de la République lors de son entretien avec des médias sénégalais pour expliquer la situation politique tendue du pays à la suite du report de la présidentielle, initialement prévue le 25 février 2024.
Le chef de l'Etat sénégalais, Macky Sall, s'est de nouveau engagé, lors de cet entretien avec quatre médias du pays, à quitter ses fonctions le 2 avril, la date de la fin de son deuxième mandat.
A ce propos, dira-t-il : « Le message du président Sall d'hier nous a réconfortés sur notre position que le Sénégal est un pays de démocratie qui ne doit pas être foulée au pied ». Fort de cela, ajoutera-t-il ; « l'appel à la concertation du chef de l'Etat ne doit pas tomber dans l'oreille d'un sourd ».
"Il faut que les Sénégalais de tout bord puissent s'unir pour perpétuer son image de pays de démocratie", a suggéré Hassan Shire.