L'assemblée provinciale du Maniema s'est indignée, samedi 24 février, du reproche lui fait par la société civile forces vives parce qu'elle a coopté deux chefs coutumiers dont les contentieux de contestation sont pendants à la Cour d'appel de cette province.
Réagissant aux propos tenus par le coordonnateur de la société civile dans les médias, le questeur de l'assemblée provinciale du Maniema, Theophile Buleli a affirmé que « la société civile n'a pas des leçons à donner à l'assemblée provinciale du Maniema sur son fonctionnement ».
Et d'ajouter : « la sortie médiatique de monsieur Kamundala est fondée sur la méconnaissance et/ou le mépris de la constitution, de la loi électorale, du règlement d'ordre intérieur de l'assemblée provinciale du Maniema ainsi que le fonctionnement des institutions dans notre pays ».
Il précise que même des députés élus et validés, leurs dossiers sont pendant à la cour d'appel du Maniema.
« La procédure de vérification et validation des pouvoirs des députés élus et celle de la cooptation des députés chefs coutumiers se font indépendamment de la procédure de la contestation des résultats devant les juridictions compétentes, selon les articles 15 de la loi sur la libre administration des provinces, 172 de la loi électorale et 10 à 18 du règlement intérieur de l'assemblée provinciale du Maniema », a expliqué le député Théophile Buleli.