Conformément à son engagement d'œuvrer résolument à la consolidation de la paix dans notre pays, le Président de la République, Alassane Ouattara, a accordé la grâce présidentielle à 51 personnes civiles et militaires, condamnées pour des infractions commises lors des crises post-électorales ou pour atteinte à la sûreté de l'État. L'information est rapportée dans le dernier communiqué du Conseil national de sécurité, ce 22 février 2024.
Parmi elles, de hauts officiers de l'armée sous le régime de l'ancien Président Laurent Gbagbo, notamment Dogbo Blé Brunot et Gnatoa Katet Paulin, et Kassé Kouamé Jean Baptiste et Koné Kamaraté Souleymane dit Soul to Soul, deux proches de l'ancien président de l'Assemblée nationale, Soro Guillaume.
Le secrétaire exécutif du Conseil National de Sécurité (CNS), Fidèle Sarassoro, a donné l'information, en direct de la chaîne de télévision nationale (RTI 1), ce jeudi 22 février 2024, à l'issue d'une réunion dudit Conseil.
En outre, le Président de la République a instruit le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de I'Homme en vue de prendre les dispositions appropriées auprès du Parquet concernant les mises en liberté provisoire de six (6) personnes en détention préventive, dans le cadre des procédures liées aux infractions ci-dessus mentionnées.
Par ailleurs, le Chef de l'État dit avoir une pensée pour les victimes ainsi que leurs familles, et leur témoigne, à nouveau, sa compassion et son soutien.
A ce titre, sur instructions du Président de la République, une rencontre s'est tenue, le mercredi 21 février 2024, à la Primature, entre le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et les associations des victimes, en vue de leur réitérer la compassion et le soutien de l'État et les exhorter au pardon.
Dans ce contexte, le Chef de l'État a donné des instructions au Premier Ministre, Chef du Gouvernement afin de prendre des mesures immédiates pour l'érection, dans les plus brefs délais, d'un Mémorial en hommage aux victimes des graves crises que notre pays a connues, au cours de ces dernières années.
Ce monument commémoratif, en plus de servir de lieu de mémoire, vise à inciter chaque Ivoirienne et chaque Ivoirien à œuvrer, sans cesse, pour la paix afin que de tels crimes ne se reproduisent plus jamais en Côte d'Ivoire.