Une trentaine de partis et formations d'opposition avaient lancé le 17 février 2024 à Bamako une coalition intitulée « Synergie d'action pour le Mali », afin de proposer « une autre voie » dans ce pays dirigé par des militaires putschistes depuis 2020. Dans la nuit du 24 au 25 février, cette coalition s'est réunie pour réclamer à la junte la mise en place d'une transition civile.
Nouvelle sortie dans la nuit du 24 au 25 février 2024 de Synergie d'action pour le Mali, moins de deux semaines après sa création. Cette coalition, d'une trentaine de partis et d'associations politiques du Mali opposés à la junte, demande la mise en place d'une transition civile, les militaires n'ayant pas respecté leur engagement d'organiser des élections pluralistes.
« La triste réalité est que le pouvoir est confisqué par les militaires »
Des images ont été diffusées sur différentes plates-formes : on y reconnaît des partisans de la coalition. Il fait nuit dans la capitale malienne. Un porte-parole du regroupement, au sein duquel se trouvent les partisans de l'imam Mahmoud Dicko, lit une déclaration grâce à la lumière de quelques bougies, le Mali traversant actuellement l'une des pires crises énergétiques de son histoire : « La triste réalité est que le pouvoir est confisqué par les militaires. Ces acteurs circonstanciels ont plongé le Mali dans une crise sans précédent, caractérisée par une multitude de conflits internes, la confiscation des libertés publiques et individuelles. »
Le 24 février 2024, est la date à laquelle la junte malienne devait organiser le premier tour de la présidentielle, rappellent les partisans de Synergie d'action pour le Mali, qui demandent le départ des militaires : « [Synergie d'action pour le Mali] lance un appel solennel en réclamant la mise en place d'une transition civile, seule alternative pour sauver le Mali. »
La nouvelle coalition politique malienne annonce des manifestations pacifiques sur le territoire national pour le retour à l'ordre constitutionnel.