Un entrepôt situé à Androranga Toamasina a été le théâtre d'une découverte majeure par la police nationale, qui a saisi plus de 64,32 kilos de cocaïne lors d'une perquisition le lundi 19 février. La poudre blanche, répartie dans 57 sacs en plastique, a été incinérée après une analyse qui a confirmé sa nature de cocaïne. La valeur estimée de cette saisie s'élève à 19,30 milliards d'ariary, selon les autorités. La police a agi sur des renseignements indiquant des quantités importantes de drogue prêtes à être vendues à Toamasina et dans la capitale, ainsi que dans d'autres régions.
L'enquête a permis de démanteler un réseau de trafiquants, aboutissant à l'arrestation des trois individus propriétaires de l'entrepôt. Ils ont été conduits à Antananarivo et placés en détention préventive à Tsiafahy. Cependant, l'origine de ces importantes quantités de cocaïne reste inconnue. Les autorités explorent la possibilité de liens avec une récente « saisie record » effectuée par la marine nationale française au large de Mayotte, où 1,6 tonne de méthamphétamine a été interceptée.
Cette série d'opérations souligne l'efficacité des efforts déployés dans la lutte contre le trafic de drogue, mais suscite également des interrogations sur les filières internationales impliquées. La cocaïne représente un danger imminent pour la population, en particulier les jeunes, face à la multiplication des cas de toxicomanie dans la capitale. Le phénomène du « rôrô » est particulièrement préoccupant, étant la substance la plus consommée par les jeunes accros, les entraînant parfois dans des actes criminels. Quant aux consommateurs de cocaïne, leur identité et leurs motivations restent à déterminer.
