La marque Bose est installée et représentée à Madagascar grâce à Be Bose dont le lancement officiel a été rendu public samedi dans la soirée. Les grands étaient présents, de belles perspectives en vue.
Lancement en grandes pompes de « Be Bose » samedi dans la soirée à la Balançoire Ivandry, en présence de plusieurs personnalités de la musique, de l'évènementiel, de la politique... malgache. Le directeur général de la filiale malgache de la société Bose, fabriquant de matériel de sonorisation en tout genre fondé aux États-Unis en 1964, Tokimpitiavana Andriamifidy avance.
« Notre cible est le marché international, parce que celui-ci a besoin d'une spécification technique précise, cela existe déjà dans le pays mais nous allons le renforcer ». Avec le concert prévu, sauf changement, de Dadju et Tayc cette année, Be Bose pourrait déjà s'aligner sur les prestataires de matériels techniques. Il faut admettre que l'intérêt de ses artistes internationaux francophones surtout pour Madagascar est une niche à occuper. « Nous oeuvrons aussi pour le soutien des jeunes artistes, dont le blocage est souvent les moyens », fait savoir Tokimpitiavana Andriamifidy. Une opportunité donc pour la jeunesse malgache de la musique et de l'art en général.
Jusqu'à maintenant, la collaboration est attribuée au prometteur Lamba 1, initié par Noah Raoelina. Un genre de « label » qui se spécialise dans les musiques nouvelles et urbaines. Avec des poulains comme Mashmanjaka, Drwina, Olo Blaky... Mais aussi le Fianar Reggae Festival, qui commence à se faire un nom sur le plan régional. « L'important, c'est la culture » conclut le CEO de Be Bose. Les années diront si le projet tient la route, dans un pays assez délicat question investissement. Pour cause de pouvoir d'achat en berne.