Réunis au Conseil de sécurité des Nations Unies, la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont opté pour de nouvelles sanctions contre le M23 et les FDLR à la suite de l'insécurité à l'Est de la RDC. Nicolas Rivière, représentant permanent de la France aux Nations Unies, a invité, à cette occasion, toutes les parties prenantes à la désescalade.
«La France est préoccupée par l'escalade des tensions entre Kinshasa et Kigali, illustrée par l'offensive du M23. Nous sommes convaincus que le soutien à des groupes armés, quel qu'il soit, ne fera qu'aggraver la situation», a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : «Nous appelons toutes les parties à contribuer à la désescalade et à tout faire pour maitriser les tensions. Les forces armées de la RD Congo doivent également cesser toute collaboration avec les FDLR, comme l'ont promis les autorités congolaises».
Considéré comme stratégie de dissuasion, les sanctions sont l'un des leviers privilégiés par l'ONU pour répondre aux menaces contre la paix et à l'agression.
«Cette stratégie de sanctions va se poursuivre et s'intensifier. En tant que groupe, le M23 est déjà sous sanction du Conseil de sécurité des Nations Unies depuis 2012 et ses dirigeants sont également visés individuellement par des sanctions », a-t-il ajouté.
Il a, enfin, rassuré que ces mesures sont similaires à celles prises par l'Union Européenne contre les groupes armés à l'égard de ses dirigeants.