Les États-Unis sont profondément préoccupés par la récente décision des Forces armées soudanaises (SAF) d’interdire l’aide humanitaire transfrontalière en provenance du Tchad.
Ils signalent, par la même occasion, que les Forces armées soudanaises empêchent l’aide d’atteindre les communautés dans les zones contrôlées par les Forces de soutien rapide (RSF). Cette information est relayée par le Bureau du porte-parole du Département américain dans un communiqué rendu public le samedi 24 février 2024.
Dans le même communiqué, les Etats-Unis appellent les Forces armées soudanaises et les RSF à permettre immédiatement l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire dans toutes les régions du Soudan.
Ainsi, « nous rappelons aux Forces armées soudanaises les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire, ainsi que les engagements qu’elles ont pris dans le cadre de la Déclaration de Djeddah de protéger les civils et de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire pour répondre aux besoins des civils », indique Matthew Miller, porte-parole du département d’Etat dans le document.
Par conséquent, le communiqué indique que les États-Unis condamnent fermement les actions menées par les Forces armées soudanaises , ainsi que par certains responsables civils, visant à restreindre l’espace civique, à restreindre l’accès à Internet et aux réseaux de téléphonie mobile, à attiser les conflits interethniques et à criminaliser les groupes qui apportent un soutien aux communautés touchées par le conflit.
A cet effet, ils condamnent sans équivoque ces actes, ainsi que les viols, tortures et autres violations répréhensibles à l’encontre des civils soudanais.
En a croire le document, les civils soudanais doivent être libres de s’organiser pour établir un gouvernement civil qui représente véritablement le peuple soudanais.