L'Ong Interafricaine de promotion de la santé et des droits humains (Ipsdh) a déposé ses valises à la cité Génie 2000 dans la commune de Cocody pour sensibiliser les riverains du chantier de l'échangeur du carrefour Faya.
L'assistance a été sensibilisée à l'entretien des ouvrages de drainage, aux violences basées sur le genre (Vbg), à la lutte contre le Sida et les Ist, et à la sécurité routière, le samedi 24 février 2024.
L'objectif de la rencontre, selon Mme Koudou Josiane, présidente de l'Ipsdh, est de donner des conseils sur la sécurité routière, des notions sur comment se comporter pour éviter de polluer ou détruire les ouvrages de drainage, des conseils pour éviter le Vih/Sida.
« Il est important de revenir dans les campagnes sur les conseils, explications et directives pour permettre aux usagers d'éviter les accidents de la circulation. Surtout les riverains du chantier de l'échangeur du carrefour Faya. Les accidents de la route ont atteint le stade de problème de santé publique au point qu'il est important de sensibiliser aussi bien les travailleurs que les transporteurs et les populations riveraines aux bons comportements sur nos routes », a-t-elle indiqué.
Deux à trois personnes sont tuées chaque jour sur les routes ivoiriennes
Irié Raphaël, spécialiste de la sécurité routière à l'Office de la sécurité routière (Oser), a demandé aux transporteurs de tourner le dos à l'excès de vitesse, aux mauvais dépassements, aux mauvais choix des pneumatiques. Il les a exhortés à garder à l'idée les dégâts causés par les accidents de la route et qui se traduisent par une moyenne de 2 à 3 personnes tuées chaque jour sur les routes ivoiriennes.
Parlant des Violences basées sur le genre (Vbg), Mme Koné Mariam, agent à la coordination du système de réponse au Programme national de lutte contre les violences basées sur le genre (Pnlvbg), a fait savoir que les violences basées sur le genre sont un phénomène réel sur lequel l'on doit avoir un regard avisé pour dire non.
Selon elle, les Vbg sont le viol, l'agression physique, le déni de ressources d'opportunité ou de service, le mariage forcé, la maltraitance psychologique ou émotionnelle. Elle a conseillé qu'une personne violée doit avoir comme premier réflexe se rendre dans un centre de santé.
Le président de l'association syndicale de Génie 2000, Laurent Anidié, a exprimé sa satisfaction quant à la couverture de risque par des mesures permanentes en vigueur dans la zone des travaux et qui permettent d'éviter les engorgements du trafic.
Il a toutefois déploré la défiguration de la devanture de la cité occupée par des « woro woro » et motos-taxis. Mauvais signe pour une cité qui a pendant longtemps fait figure d'exemple de beauté et de propreté.