Sénégal: Amadou Ba - 'Nous devons aller vite aux élections, dans le respect des institutions'

Diamniadio — Le Sénégal doit tenir "vite" son élection présidentielle, "dans la paix et le respect des institutions de la République", a déclaré le Premier ministre, Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), lundi, à Diamniadio (ouest).

"Ma préoccupation, c'est surtout le pays. Nous devons aller vite à l'élection, dans le respect des institutions, dans la paix aussi", a dit M. Ba en prenant part au dialogue national, au centre international de conférences Abdou-Diouf.

À son avis, les leaders politiques doivent discuter en veillant au respect des institutions, des lois et règlements du pays, pour parvenir à des consensus, concernant la date du scrutin présidentiel et les autres questions de la concertation.

"Aujourd'hui, nous devons dialoguer. En ce qui me concerne, je suis un partisan acharné du dialogue, un partisan acharné de la paix. De ce point de vue, je salue cette initiative", a dit le chef du gouvernement.

Des membres du gouvernement, des représentants de partis politiques, de collectivités territoriales, de l'Administration publique, d'organisations de la société civile et de syndicats de travailleurs prennent part au dialogue national de deux jours.

Des candidats dont les dossiers ont été rejetés par le Conseil constitutionnel sont venus prendre part à la concertation.

Selon Macky Sall, le but de cette rencontre est de trouver un consensus sur la date de l'élection présidentielle.

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Une amnistie relative aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024 fait partie des questions à aborder, selon le chef de l'État.

Il a organisé le dialogue national après avoir interrompu le processus devant conduire à la tenue de l'élection, dimanche 25 février 2024, et ouvert la voie à une controverse sans précédent, concernant le scrutin présidentiel au Sénégal.

Le Conseil constitutionnel, en plus d'avoir annulé une loi votée par l'Assemblée nationale en vue du report de l'élection au 15 décembre prochain, a demandé au chef de l'État d'organiser le scrutin le plus vite possible.

Seize des 19 candidats dont les dossiers sont déclarés recevables par le Conseil constitutionnel ont refusé de participer à cette concertation.

Des organisations de la société civile se sont abstenues aussi d'y prendre part.

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