Luanda — Les réserves de sang dans les unités sanitaires à travers tout le pays sont en baisse, une situation qui met en danger la vie de nombreuses personnes, a informé ce mardi, à Luanda, la directrice générale de l'Institut National du Sang, Deodete Machado.

S'adressant à l'ANGOP, la directrice de l'INS annonce que le pays ne dispose de sang que pour une semaine, d'où l'urgence de renforcer le stock.

La situation s'aggrave à cause du nombre plus élevé de patients hospitalisés pour des maladies infectieuses, malnutrition, paludisme et accidents de la route, indique la source.

Elle a expliqué que la plupart de ces maladies entraînaient diverses complications, telle que l'anémie, exigeant toujours une transfusion sanguine.

Les enfants sont les principales victimes, et les hôpitaux pédiatriques, en ce moment, ont besoin d'assistance dans tout le pays, a-t-elle fait savoir.

"Le problème de réapprovisionnement en stock constitue une préoccupation majeure, non seulement pour notre direction, mais dans toutes les unités sanitaires, car les patients courent le risque de vie", s'est-elle inquiétée.

Face à cette situation, elle a jugé urgent de renforcer le mouvement solidaire du don de ce liquide, lançant un appel à d'autres donateurs bénévoles.

Pour Deodete Machado, en majorité, ce sont des membres de la famille qui fournissent ce liquide, ce qui est contraire aux recommandations de l'OMS. Le pays compte 83 pour cent de donateurs membres de la famille et seulement 13 pour cent des bénévoles.