Madagascar participe également à cet événement. Le ministre du Développement numérique des Postes et des Télécommunications, Tahina Razafindramalo, est sur place. En effet, Madagascar est membre de Smart Africa, une organisation initiée par la ZLECaf, qui a pour but de faciliter l'accès à l'Internet haut débit et l'utilisation des technologies de l'information et des communications en Afrique.
Madagascar a déjà signé dans ce sens, l'an dernier, le Smart Africa Digital Academy (SADA) et avance cette année vers la signature du Smart Africa Trust Alliance (SATA). Le SATA est le mécanisme opérationnel et de coordination pour permettre l'usage transfrontalier des identités numériques et des données pour stimuler le commerce et les services en Afrique.
Les principaux défis par rapport à l'adoption du SADA et l'objectif du Single Digital Market (SDM) sont le fait qu'il y a plus de 50 pays en Afrique, tous avec des régulations différentes et une confiance limitée dans les transactions digitales entre les différents acteurs. Avec cet accord, les différents pays signataires se mettent d'accord sur différents standards et certifications pour qu'il y ait moins de bureaucratie et un accès plus simple et moins cher aux biens et services entre les pays membres. Tahina Razafindramalo s'est, en effet, entretenu avec plusieurs de ses homologues africains à cet effet et la signature de cet accord va permettre à Madagascar d'entrer encore un peu plus dans l'ère de la digitalisation, en communication avec les autres pays africains.