Luanda — Le Conseil des ministres a approuvé mercredi les diplômes qui établissent les règles applicables au l'audit externe des entreprises et des établissements publics, afin de renforcer la confiance des citoyens dans la qualité de l'information financière et comptable.
Selon le communiqué de presse de la IIe session ordinaire du Conseil des ministres, présidée par le Président de la République, João Lourenço, les initiatives législatives visent à améliorer la qualité du rapport et du contrôle des entreprises et des établissements publics.
De même, elles visent également à assurer leur alignement sur les meilleures pratiques internationales, la transparence, ainsi qu'à promouvoir une culture de probité et de gestion parcimonieuse des ressources financières et patrimoniales publiques.
Selon le communiqué de presse, les diplômes définissent également le profil des auditeurs externes, le délai de leur rotation, réglementant la portée de l'audit.
Se confiant à la presse, le directeur du Bureau juridique du ministère des Finances, Manuel Freire, a déclaré que les établissements publics sont désormais soumis à des audits externes, qui peuvent être modifiés tous les quatre ans.
Manuel Freire a ajouté que les auditeurs externes seraient également soumis, en cas de violation des normes, à la responsabilité civile et/ou disciplinaire, imposée par l'Ordre des comptables et experts comptables.
Le Conseil a également approuvé un diplôme sur le recrutement et la sélection des candidats à l'Administration publique, dans le but de renforcer les mécanismes et les instruments juridiques d'accès, de manière ample et démocratique.
L'instrument juridique doit apporter davantage de fiabilité, de transparence, de rigueur, d'impartialité et de crédibilité aux processus de recrutement et de sélection du personnel.
Le communiqué indique que le processus de recrutement et de sélection du personnel relève de la seule responsabilité de l'entité adjudicatrice unique.
À ce sujet, la ministre de l'Administration Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, Teresa Dias, a déclaré que le document visait à mettre à jour les procédures existantes et à apporter une simplicité administrative, sans subjectivisme.