En Europe, c'est la déclaration du président Emmanuel Macron, faite lundi dernier, après la réunion des pays de l'Union Européenne qui a provoqué un véritable séisme dans le milieu diplomatique. Le chef de l'État avait affirmé que l'envoi de troupes européennes en Ukraine pouvait se faire. Il a provoqué un véritable tollé parmi les participants à cette rencontre au sommet qui ont désavoué leur partenaire. Mais il a réussi à mettre en émoi les Européens et les Américains et a fait bouger les lignes dans le camp occidental.
Une déclaration du président : Macron suscitant un véritable tollé
Le président français, lors d'une conférence de presse donnée après la réunion des 27 pays membres de l'Union Européenne à Paris, a annoncé qu'il fallait assurer la défaite de la Russie et que l'envoi de troupes occidentales n'était pas à exclure. Il a en outre insisté sur la nécessité de la prise de nouvelles mesures pour fournir plus d'armes à Kiev. Sa déclaration a provoqué un véritable tollé parmi les participants de ce forum.
Il l'avait faite de sa propre initiative et n'avait pas reçu leur aval. Cependant, il a continué en affirmant que : « il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu ». Ce sont les termes « d'envoi de troupe » que tout le monde a retenu et qui a provoqué de nombreuses réactions tant à l'intérieur de l'hexagone que sur le plan international.
Berlin a été le premier à affirmer par la bouche du chancelier Olaf Scholz qu'aucun soldat européen ne sera envoyé sur le sol ukrainien ni par les Etats européens ni par ceux de l'Otan. « C'est une proposition de réflexion du président Emmanuel Macron que personne n'a suivie ». Du côté des Etats-Unis, ce fut le même son de cloche. « Nous n'enverrons pas de soldats combattre en Ukraine. Le chemin de la victoire passera par une aide militaire, pour l'instant, bloquée par le congrès ». En France, une véritable passe d'arme a eu lieu au parlement entre la présidente du R.N. Marine Le Pen et le Premier ministre Gabriel Attal.