ALGER — Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a mis en avant, jeudi à Alger, les efforts de l'Etat en matière de prise en charge médicale des citoyens du Sud du pays au niveau de leurs wilayas au lieu de se déplacer au Nord pour recevoir les soins médicaux.
"La politique de l'Etat prévoit la prise en charge du malade dans sa wilaya de résidence sans avoir à se déplacer au Nord, et nous souhaitons atteindre cet objectif d'ici la fin de l'année", a ajouté le ministre lors d'une plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales.
Concernant les mesures prises à l'effet de mobiliser les staffs médicaux et paramédicaux nécessaires pour la prise en charge des femmes enceintes au niveau de la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, le ministre a rappelé l'intérêt majeur accordé à cette wilaya en la matière, faisant savoir que le service de gynécologie obstétrique relevant de l'établissement hospitalier de cette wilaya comprenait une médecin spécialiste, huit (8) généralistes, quatre (4) chirurgiens et quatre (4) réanimateurs et anesthésistes.
La clinique d'accouchement relevant de la polyclinique de Timiaouine compte "huit (8) médecins généralistes et sages-femme, a-t-il fait savoir, révélant "l'ouverture en 2024 de 600 postes pour la formation des sages-femmes dans le Sud du pays".
S'agissant de la méthode adoptée dans la sélection et l'évaluation des gestionnaires des structures de santé, le ministre a affirmé que "1100 gestionnaires ont été formés au niveau de de l'Ecole nationale de management et de l'administration de la santé (ENMAS) avant de les nommer selon l'ancienneté".
Il a également annoncé, par l'occasion, l'actualisation des critères d'ouverture des officines privées contenus dans l'arrêté ministériel du 15 janvier 2005 fixant les conditions d'installation, d'ouverture et de transfert d'une officine pharmaceutique.