La Fondation congolaise pour l'accès aux médicaments (Focam) a réuni, le 29 février à Brazzaville, les principaux acteurs du système de santé congolais autour d'une table ronde sur le rôle du pharmacien dans la mise en oeuvre du régime d'assurance maladie universelle.

Les médecins, pharmaciens et acteurs de la société civile ont échangé, aux côtés des cadres de la Caisse d'assurance maladie universelle (Camu) et de plusieurs institutions de la République, sur la mise en place de cette structure qui vise à favoriser l'accès aux médicaments. Ils ont émis des propositions allant dans le sens de l'amélioration des services de santé en général et la disponibilité des produits sur toute l'étendue du territoire national, en particulier.

Les participants à la conférence-débat ont peint quelques problèmes que rencontrent certaines localités en approvisionnement médical. S'ils pensent que le Congo n'est pas un désert pharmaceutique, il est quand même important de renforcer la cohérence entre les médecins qui prescrivent les ordonnances et les pharmaciens qui servent les patients.

Le président de la Focam, le Dr Ray Mankele, s'est dit satisfait des échanges puisque, selon lui, les participants sont allés au-delà des attentes. « La fondation estime que la mise en service du Camu est une bonne opportunité qui va permettre à ce que tous les Congolais puissent avoir à disposition les médicaments en éliminant la barrière financière. Aujourd'hui, nous avons discuté de la place du pharmacien. Les débats sont allés au-delà de nos espérances puisque nous avons parlé des problèmes de fond», a-t-il indiqué.

Parmi les objectifs de la Focam, il y a l'occasion de permettre à chaque citoyen de disposer des médicaments dont il a besoin en quantité nécessaire et selon la qualité requise, partout où il se trouve.