L'ambassade du Japon a célébré hier la fête nationale et l'anniversaire de l'empereur. De nombreuses personnalités étaient présentes à l'événement.
Soixante-quatrième anniversaire de l'empereur. Le Japon célèbre chaque année sa fête nationale le 23 février. Date de l'anniversaire de son empereur qui est en poste depuis maintenant six ans. À cette occasion, l'ambassade nippone à Madagascar a organisé hier à la résidence de l'ambassade à Ivandry la célébration. Ambassadeurs, représentants d'organismes internationaux, membres du gouvernement, chefs d'institutions ainsi que membres de l'opposition étaient tous présents lors de l'événement. Une présence qui témoigne de l'importance de la coopération et des relations entre les deux pays.
Lors de son discours, l'ambassadeur Abe Koji a souligné la diversité des projets entrepris par le pays du soleil levant au profit de la Grande île. Le Japon apporte principalement son soutien dans quatre domaines clés : l'infrastructure, l'agriculture, l'éducation et la santé, et il envisage de continuer sur cette lancée, selon les propos de l'ambassadeur. Il a également affirmé la volonté de son pays de soutenir la Politique générale de l'État, telle que définie par le Président Rajoelina. « Ces quatre domaines sont parfaitement alignés sur la politique de l'État malgache », a-t-il précisé.
Modèle de développement
La ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a réitéré l'importance de la coopération avec le Japon pour le pays. Elle a également adressé ses félicitations à l'empereur japonais ainsi qu'à l'ensemble du peuple nippon. Elle a précisé que la coopération entre les deux pays repose sur un lien d'amitié solide, fondé sur le respect mutuel. L'événement d'hier a marqué la première sortie officielle de Rafaravavitafika Rasata depuis sa nomination, bien qu'elle ait figuré parmi la délégation malgache en déplacement à Dubaï et en Éthiopie, plus tôt dans le mois.
Durant son allocution, Abe Koji a mentionné la similitude entre son pays et Madagascar en ce qui concerne leur insularité. Selon lui, cela ne devrait en aucun cas altérer la volonté de coopérer avec la communauté internationale. Il précise par la suite que jusqu'au cours du XIXe siècle, le Japon était dans la même situation que la Grande île mais le fait de s'ouvrir un peu plus à l'étranger lui a permis de s'en sortir. « Je pense que c'est à Madagascar de trouver le modèle de développement qui lui convient le mieux, mais il est toujours utile de se référer à un modèle qui a déjà connu un certain succès », déclare-t-il.
