Mieux vaut tard que jamais ! Le pont sur la route nationale 4, au PK 451+150, à la sortie du Parc national d'Ankarafantsika, vers la commune rurale d'Andranofasika, a finalement été réhabilité. Il a fallu des décennies et surtout la perte de nombreuses vies humaines pour que les responsables se décident enfin à apporter des travaux sur la passerelle dangereuse.
Dans le cadre de la réhabilitation des infrastructures routières de la Grande île, le ministère des Travaux publics, avec la direction régionale de Boeny, vient de réaliser des travaux d'urgence sur le pont d'Andranofasika, dont le principal objectif est la prévention des accidents sur la route nationale. Le manque de visibilité et d'espace pour emprunter ce tournant très accentué sont fréquemment les causes de nombreux drames en ce lieu.
Mais il y a aussi l'imprudence et l'excès de vitesse qui, souvent, provoquent des tragédies. Les conducteurs sont tentés de rouler à tombeau ouvert sur cet axe d'Ankarafantsika, à partir du village d'Ampijoroa en passant par le Parc national jusqu'à la sortie du pont. L'état glissant et moins dégradé de l'asphalte les y incite parfois sur cette partie de la nationale, et surtout à un kilomètre avant l'accès au pont.
L'arcboutant ou la culée fissurée à l'entrée du pont en direction de Mahajanga est renforcé. Des travaux d'élargissement et de protection des bordures par des blocs de moellons ont été réalisés. Le virage au niveau de la passerelle en béton a été également élargi, sur le côté droit vers Mahajanga.