Afrique: Mise en oeuvre de projets d'énergie renouvelable - Le gouvernement kenyan et Atidi signent un protocole d'accord

Le gouvernement kenyan et Atidi ont signé un protocole d'accord sur la Facilité régionale de soutien à la liquidité (Rlsf).

Initiative conjointe d'Atidi, de la Banque de développement KfW et de l'Agence norvégienne de coopération au développement (Norad), la Rlsf est un instrument de renforcement de crédit fourni par Atidi aux producteurs indépendants d'électricité (Pie) à partir de sources renouvelables qui vendent l'électricité produite par leurs projets à des entreprises publiques de distribution d'électricité.

Selon un communiqué de presse, depuis peu, la portée de l'instrument a été élargie afin de fournir un soutien aux projets de transport éligibles, ouvrant ainsi la voie à une éventuelle participation du secteur privé dans ce sous-secteur primordial.

Atidi émettra des instruments de liquidité, ou « polices Rlsf », soutenus par des garanties en espèces de la Kfw et de la Norad, à

l'intention des producteurs d'électricité indépendants ou des sociétés de transport privées pour une durée maximale de 15 ans ;

chaque police Rlsf couvrira jusqu'à douze (12) mois de revenus pour le projet. Sont éligibles à la couverture Rlsf, les projets d'énergies renouvelables d'une puissance maximale de 100 MW (les projets de taille supérieure peuvent être examinés au cas par cas), ainsi que les projets de transport d'énergie à financement privé. Le protocole Rlsf étant désormais en place, Atidi s'engagera auprès des Pei au Kenya dans l'espoir que les projets hydroélectriques, géothermiques, solaires et éoliens en phase avancée de mise en oeuvre puissent bénéficier de cet instrument dans un avenir proche.

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Dans le cadre de cet accord important, le gouvernement kényan et Atidi collaboreront pour identifier, développer et mettre en oeuvre des projets d'énergies renouvelables à travers le Kenya. Ces projets viseront non seulement à exploiter les abondantes ressources naturelles du pays pour produire une énergie propre et durable, mais aussi à renforcer sa capacité de production et de transport d'électricité.

Le Kenya devient le dixième État membre d'Atidi à signer le protocole Rlsf après le Bénin, le Burundi, la Côte d'Ivoire, le Ghana,

Madagascar, le Malawi, l'Ouganda, le Togo et la Zambie, en attendant que d'autres États membres d'Atidi y adhèrent. À ce jour, des polices RLSF ont été émises en appui à six projets d'énergies renouvelables au Burundi, au Malawi et en Ouganda, permettant un financement total de 207,5 millions de dollars et une capacité totale de production d'électricité installée de 136,3 MW.

«Nous sommes heureux de franchir cette étape cruciale avec le gouvernement kényan. Non seulement cela envoie un message positif aux promoteurs de projets, aux prêteurs et aux autres parties prenantes potentielles souhaitant investir dans le secteur Kényan, mais cela renforce également les diverses voies par lesquelles les institutions financières multilatérales, telles qu'Atidi, s'emploient constamment à trouver des solutions innovantes pour augmenter les flux financiers dans les pays africains.», a déclaré Manuel Moses, directeur général d'Atidi.

«Grâce à ce protocole d'accord signé avec Atidi, une institution multilatérale dont nous sommes fiers non seulement d'être l'un des membres fondateurs, mais aussi d'accueillir le siège à Nairobi, la mise en place de polices Rlsf permettra, nous l'espérons, de faire avancer un plus grand nombre de projets tout en réduisant le besoin d'outils de renforcement de crédit garantis par

l'État », a déclaré Professeur Njuguna Ndung, Secrétaire d'Etat au Trésor public.

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