Le mouvement citoyen Y'en a Marre met en garde aux députés qui seraient complices à faire passer par vote à l'hémicycle ce projet de loi d'amnistie. Face à la presse, ce vendredi 1er mars, le mouvement Citoyen se dit engager avec les organes de Traités des Nations Unies et de l'Union Africaine pour amener le Sénégal à l'abroger dans les meilleurs délais.
« Le mouvement met en garde les députés qui se rendraient complices d'une forfaiture consistant à étouffer la poursuite de crimes graves et comportements graves contre le vote d'une quelconque loi d'amnistie », prévient le mouvement Y'en a marre qui faisait face à la presse ce vendredi 1er mars 2024, précisant qu'« aucune loi d'amnistie ne peut absoudre les crimes internationaux notamment la torture, les traitements cruels et dégradants qui sont aussi imprescriptibles. »
D'après Aliou Sané et Cie « Si les autorités persistent à faire voter cette loi, nous nous engageons à travailler avec les organes des Traités des Nations Unies et de l'Union Africaine pour amener le Sénégal à l'abroger dans les meilleurs délais. »
Par ailleurs, « Y en a marre invite les candidats à l'élection Présidentielle de 2024 à prendre un engagement public à combattre ce projet de loi et à l'abroger au besoin car elle est inique et ses bénéficiaires, encore inconnus, sont autres que les Sénégalais. « Lu loi def, loi mokoy dindi », conclut-on.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté mercredi 27 février, en Conseil des ministres le projet de loi d'amnistie des faits couvrant les événements de 2021 à 2024. Ainsi, dans le communiqué du Conseil des ministres il a été indiqué que le projet de loi sera transmis dans les meilleurs délais à l'Assemblé nationale.