Afrique: L'Algérie prend part à Nairobi aux travaux de la 6e session de l'Assemblée de l'ONU sur l'Environnement

NAIROBI — L'Algérie a pris part aux travaux de la 6e session de l'Assemblée des Nations Unies sur l'Environnement, qui se tient à Nairobi du 27 février au premier mars 2024.

La délégation algérienne, conduite par l'Ambassadeur Mahi Boumediene, a mis en avant, à cette occasion, les principes fondamentaux auxquels tient l'Algérie dans le cadre de l'élaboration d'une réponse globale aux défis climatiques actuels, dont la sévérité se fait ressortir davantage en Afrique, qui pourtant n'en est pas responsable et se trouve face à une vulnérabilité climatique contrariant son développement socio-économique.

Elle a plaidé en faveur d'une réaction internationale concertée et coordonnée s'inspirant des responsabilités historiques de ce dérèglement environnemental et des niveaux asymétriques de développement entre les pays, en se référant aux prioritaires et spécificités nationales afin de combiner les problématiques climatiques et celles de l'agenda de développement durable 2030.

La délégation algérienne a mis en relief, à l'occasion de cette Assemblée, l'attention particulière accordée par les pouvoirs publics, sous les orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la priorité de prémunir le pays contre les méfaits des dérèglements environnementaux actuels et de réduire autant que possible leur impact sur les conditions de vie de la population, en rappelant les principales initiatives ambitieuses entreprises par le gouvernement algérien tendant non seulement à offrir un climat de vie aussi adéquat que possible, mais aussi à préserver les richesses écologiques nationales.

L'Ambassadeur Mahi Boumediene a également rappelé l'initiative du Président Tebboune d'inscrire dans la Constitution algérienne le principe de la protection environnementale et le développement durable et, de là, le droit du citoyen à vivre dans un environnement sain.

La délégation algérienne n'a pas aussi manqué de réitérer la condamnation de l'Algérie concernant l'agression de l'entité sioniste contre les civils palestiniens à Ghaza et de l'impact écologique et environnemental, et de rappeler ses appels à mettre fin à la tragédie humanitaire qui s'y déroule sous les regards insensibles de la communauté internationale.

Les travaux du segment de haut niveau de la 6ème Assemblée des Nations Unies sur l'Environnement ont été ouverts jeudi, à Nairobi.

La cérémonie d'ouverture de cette session a enregistré une participation record des chefs d'Etat et de gouvernements africains. Au total, 11 chefs d'Etats et Premiers ministres y étaient présents, tous du continent africain. Les autres régions étaient représentées à des niveaux inférieurs, majoritairement par des délégations ministérielles.

En effet, 76 ministres de l'environnement ont pris part à cet évènement, ce qui représente une participation plus élevée que celle de la dernière session tenue en février 2022.

La cérémonie d'ouverture a vu aussi la participation du président actuel de l'Assemblée générale des Nations Unies, du président du Conseil économique et social des Nations Unies et de la Directrice exécutive du PNUE.

La plénière du haut niveau a pour agenda la prononciation des déclarations nationales des pays participants.

Le Président kenyan, William Ruto, a insisté, dans son intervention, sur le besoin de l'Afrique aux financements climatiques afin de faire face à l'impact croissant des crises environnementales ainsi que sur l'insistance de son pays à consolider le PNUE et d'en faire le mécanisme central de la réponse climatique.

Il a appelé les Nations Unies à mobiliser davantage de Fonds dans le but d'agrandir l'Office des Nations Unies à Nairobi afin de le mettre au même niveau que les autres sièges onusiens se trouvant dans la sphère Nord.

Les autres chefs d'Etat qui lui ont succédé à la tribune ont adopté la même position concernant les financements climatiques, qui font toujours défaut dans la politique internationale sur le climat ainsi que sur la vulnérabilité du continent africain face aux défis environnementaux.

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