Centrafrique: Atelier « Ecrire à Bangui » - Le Congo parmi les pays éligibles

La République du Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon et la République centrafricaine sont les quatre pays auxquels se destine l'atelier d'écriture en cinématographie « Ecrire à Bangui ». Les candidatures ouvertes le 1er prendront fin le 30 mars.

C'est dans le but de contribuer à la montée en puissance du cinéma africain, avec des cinéastes de plus en plus audacieux dans leurs récits et créatifs dans l'esthétique, que l'association « Lê Ti Beäfrica » a lancé, pour une deuxième fois, l'atelier d'écriture « Ecrire à Bangui ». Il se veut un réel coup de pouce, surtout pour les cinéastes débutants. « "Écrire à Bangui", c'est donner les bases de l'écriture cinématographique à tous ceux qui voudraient se lancer dans le cinéma.

On est sans ignorer que pour faire un film, il faut d'abord le penser et l'écrire. Et une fois qu'on l'a écrit, c'est là maintenant qu'on peut savoir qu'est-ce qu'on veut faire et puis, après, porter sur les écrans. Et donc cette phase est vraiment primordiale... A travers cet atelier, on veut quelque chose de durable et qui accompagne les auteurs en vue de les promouvoir à l'intérieur et à l'extérieur du continent », a fait savoir Pascale Appora Gnekindy, réalisatrice et chargée de programmes de l'association, dans un podcast de Cinéma raconté.

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Cette année, l'initiative se destine aux cinéastes des pays éligibles, homme ou femme, âgés de plus de 19 ans, ayant une bonne capacité de lecture et de rédaction en français. Lettre de motivation, autobiographie, idée de film de trois pages maximum, certificat de nationalité et photos du candidat. Tels sont les éléments requis aux participants pour s'inscrire à cet atelier qui se tiendra en deux phases en Centrafrique. D'abord du 5 au 20 juillet pour la phase d'écriture puis du 29 juillet au 3 août pour la phase de post production. Concernant le programme, l'association « Lê Ti Beäfrica » exige aux candidats hors de la Centrafrique de s'assurer de leur disponibilité et participation à cette période.

Selon Pascale Appora Gnekindy, cette formation en cinématographie qui durera environ un mois permettra aux candidats d'apprendre les bases de l'écriture du scénario, comment pitcher son projet et l'écriture d'un synopsis. Le but est de les aider à comprendre c'est quoi l'idée du film qu'ils veulent faire et aussi le scénario de l'oeuvre. « Cette année, nous innovons en permettant aux participants de sortir de cet atelier avec au moins un film-école, notamment un court métrage qui se réalisera en binôme. Une oeuvre qui leur permettra de saisir d'autres opportunités dans la suite de leur carrière. Par ailleurs, l'association les accompagnera pendant un an pour les aider à mieux mûrir leurs histoires. Nous souhaitons que grâce à notre appui, les candidats soient capables de trouver d'autres ateliers à l'extérieur qui pourraient accueillir leurs films », a-t-elle ajouté.

Notons que « Lê Ti Beäfrica », qui signifie « les yeux de la Centrafrique», est une association visant à accompagner des jeunes dans le cinéma et la culture afin de porter un peu plus haut le cinéma centrafricain et plus largement africain.

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