La situation reste tendue et volatile ce samedi 2 mars dans la région de Sake (Nord-Kivu) où les rebelles du M23, qui occupent presque toutes les collines surplombant la cité, y ont largué au moins 5 bombes de mortier, vendredi après-midi, faisant trois morts parmi les civils.
C'était peu avant l'arrivée à Mubambiro, des chefs des forces de défense de la Tanzanie, Malawi, Afrique du Sud et du Burundi.
Ces généraux en séjour à Goma, y étaient pour visiter les troupes déployées dans le cadre de la mission de la SADC, la SAMI-RDC.
C'est autour de 15 heures locales, vendredi, que les 5 bombes de mortier, tirés par les rebelles du M23, depuis la colline Kihuli, sont tombées sur le village de Mubambiro, à l'entrée Est de la cité de Sake.
Des sources locales parlent d'au moins 3 morts parmi les civils, dont un enfant, et quelques maisons détruites.
Pour le porte-parole militaire des FARDC, le général Sylvain Ekenge ces attaques à la bombe ne décourage pas pour autant la détermination de l'armée congolaise et des chefs d'états-majors généraux des pays contributeurs de la mission SAMI-RDC, en séjour dans la région.
« Les terroristes ont tenté de les en empêcher, en larguant des bombes, mais ne sont pas parvenus à bout de la détermination des chefs des forces de défense qui sont arrivés à Mubambiro et ont peaufiné des stratégies pour mettre à bout l'activisme de ces terroristes des RDF/M23 », a affirmé le général Ekenge.
Le même vendredi plusieurs tirs ont été entendus dans les villages autour de Sake ; et même dans la chefferie de Bwito, où un drone des FARDC a essuyé des tirs des rebelles à la hauteur de Murimbi, dans la zone de Tongo, rapportent des sources dans la zone.