Nombreux sont ceux qui souhaitent travailler sur des bateaux de croisière. Il s'agit de l'un des emplois les plus lucratifs car un débutant peut toucher jusqu'à 12 millions d'ariary par mois. Chaque année, il faut embaucher plus de 100 000 employés.
La CSCS international Manning, une agence de recrutement pour l'industrie des croisières, priorise beaucoup les candidats de Madagascar. Après avoir envoyé 423 Malgaches qui sont déjà sur les flots depuis deux ans, sa branche malgache recrute encore 700 employés cette année dans le domaine du massage thérapeutique, de coiffure, de restauration, du fitness coach, d'hébergement et de cuisine. Le Directeur général, Chandra Seepaul en personne, est dans nos murs.
Il a organisé une conférence, hier, à Jejo Beauty and Spa Academy Tsiadana dans le but d'apporter plus d'informations à ceux qui souhaitent travailler sur un bateau de croisière. « Aujourd'hui, j'explique ce qu'on appelle bateau de croisière, il mesure 365 m de long, a la capacité de transporter jusqu'à 7 800 passagers et 2 800 membres d'équipage. On a évoqué également à quoi ressemble la vie à bord, le salaire qu'on peut toucher », a-t-il fait savoir. Pourtant, la durée du visa demeure un grand problème pour les candidats retenus et les recruteurs. « Le problème c'est que le visa C-1/D est composé de deux choses différentes à Madagascar et qui valent 185 dollars chacune, alors que normalement un visa devrait être combiné en un seul, valable pendant cinq ans.
D'autant plus que le visa C-1 dure seulement 3 mois et devient ainsi un handicap pour les Malgaches qui ne pourront pas exécuter leur travail conformément au contrat qu'ils ont signé. Par ailleurs, il faut débourser environ 7 millions d'ariary pour les démarches, les droits de formations, de visa et le droit de réciprocité de 506 dollars. Certes, la compagnie rembourse cette somme, mais les candidats peinent pour s'en acquitter», a ajouté Mampionona Rakotoharizara de CSCS international Manning Madagascar.