La société civile environnementale du Sud-Kivu tire la sonnette d'alarme sur les menaces de glissement de terre à Buhozi dans le territoire de Kabare.
Des familles entières risquent de perdre la vie à la suite d'un glissement de terre qui s'annonce par des fissures qui se répandent dans la zone, depuis plusieurs jours.
Des murs des certaines maisons d'habitations et des écoles sont fissurés, les sols de cours des maisons ou des écoles sont fendus en deux.
Le président de la société civile environnementale, Josué Aruna insiste et demande au gouvernement Congolais de « prendre des mesures urgentes avant que le pire n'arrive ».
« Cette population de Buhozi est en danger très critique. L'alerte aujourd'hui est dans un signal très rouge, et si les autorités n'arrivent pas à prendre cette situation au sérieux, nous risquons de connaitre la situation qu'on a connue à Bushushu et Nyamukubi dans le territoire de Kalehe là où il n'y avait pas de signal. Mais ici au moins il y a un signal d'alerte qui n'est pas à négliger », a-t-il avertit.
Ce défenseur de l'environnement regrette que les sites publics notamment les écoles où les fissures sont visibles continuent de fonctionner malgré le danger qui est réel.
« Chose déplorable, nous rencontrons dans ce milieu il y a encore des écoles qui fonctionnent du côté de la ville de Bukavu que du côté du territoire de Kabare dans le groupement de Kabare où les enfants continuent à étudier dans cet écosystème déjà en danger », a déploré Josué Aruna.
Pour lui, « tout l'écosystème est déjà en danger critique et nécessite une délocalisation immédiate et sans condition ».
Le président de la société civile environnementale du Sud-Kivu exhorte les autorités à prendre leurs responsabilités :
« Il faut que les autorités au niveau de la province prennent des mesures correctives et idéales, pour essayer de sauver cette population sinon ça sera une catastrophe humanitaire du jamais vu ».