La RDC vit une guerre imposée et injuste pour laquelle, elle ne semble pas avoir des solutions plus particulièrement dans sa partie orientale où les rébellions et groupes armés soutenus par le Rwanda, l'Ouganda et l'Union Européenne sont à la base de près de dix millions de morts depuis trois décennies.
Plus de vingt années de rapports de l'ONU ont documenté les invasions et le pillage du Rwanda de Paul Kagame, de son armée et de ses alliés en la République démocratique du Congo.
Le rapport le plus récemment publié de l'ONU accuse le Rwanda d'être la puissance derrière le groupe rebelle M23 qui a repris la guerre dans les provinces de l'est du Congo, qui a déjà coûté la vie a des millions des Congolais.
La signature du protocole d'accord entre Union Européenne avec le Rwanda, un pays qui n'a même pas des minerais dit « critiques » dans son sous-sol est un acte d'encouragement donné au Rwanda pour continuer le pillage des ressources naturelles congolaises comme l'a si bien dit le Président Felix Tshisekedi, dans sa réaction contre cet accord.
L'Union Européenne, qui s'est toujours proclamée toute seule donneur des leçons sur le respect des droits de l'homme vient de montrer sa vraie face, celle d'un coupable de vol qui achète le produit d'un receleur. Elle est aujourd'hui impliquée dans le recel des minerais de sang qui lui sont vendus par le Rwanda.
Tout compte fait, L'Union Européenne a perdu toute sa crédibilité dans le monde des gens épris de justice et de la dignité humaine par le fait non seulement de ne pas avoir de la considération pour le peuple Congolais, mais d'être la force derrière le génocide, les crimes atroces perpétrés au Congo, par sa guerre de procuration faite à la RDC via son soutien au Rwanda, pays agresseur et pilleur des ressources du Congo.
En ce moment précis où la RDC joue la carte de son destin, où elle est en guerre contre toutes les puissances des ténèbres, après autant d'années de désolation, la RDC se trouve ainsi dans un tournant décisif pour la quête de la paix afin de sortir son peuple du tourment qu'il vit à la suite des agendas bien connus des pays voisins, principalement le Rwanda et l'Ouganda, avec la complicité de la communauté internationale, dans la perspective de jouir indument de ses ressources naturelles au détriment de ses populations plongées dans une misère noire.
Ainsi, l'aide et la mission de l'Union Européenne, que nous considérions autrefois comme « ange gardien » pour la RDC s'achève avec ce scandaleux accord minier.
Cet accord de l'Union Européenne avec le Rwanda vient de mettre au clair leur intention cachée de balkaniser le Congo et de le voir disparaitre du globe. En effet, Loin d'accompagner la RDC dans le combat pour sa vivification, L'Union Européenne prête plutôt oreille au cahier des charges de ses agresseurs, la contraignant ainsi aux négociations avec eux.
Au vu de l'état actuel des choses et du contexte du monde d'aujourd'hui confronté à des relations et des interactions de plus en plus complexes, lesquelles interactions génèrent un environnement des risques et des opportunités avec incidence sur le mode de gestion des états, Il est dès lors de bon aloi que la RDC pour la protection de sa population et de son territoire national développe des relations avec d'autres pays. Nous envisageons de voir la présence des Russes, des Chinois au Congo.
Soulignons ici que tout rapprochement entre Kinshasa et Moscou ou Pékin ne devrait pas donner lieu à un cadre des tensions avec les Occidentaux, étant donné que ces derniers ont fait le choix de faire la guerre par procuration à la RDC. La RDC doit se défendre, elle est dans ses droits légitimes de « Self défense »
Rappelons que Les États-Unis et la Russie (l'URSS) soutiennent des conflits régionaux dans leurs propres intérêts, connus sous le nom de guerres par procuration. En fait, il n'y a jamais de combats directs à grande échelle entre les deux superpuissances. La guerre n'est menée que par le biais de conflits indirects.
« Si le Lion a pitié de la gazelle, c'est lui qui va mourir de faim », dit-on. Il n'y a aucune pitié dans le monde des affaires, ou quand il s'agit de survivre.
C'est ainsi que les voix de tous les Congolais , des femmes et hommes épris de paix dans le monde s'élèvent pour demander aux occidentaux, et multinationaux de se résoudre sans ambages au retour de la paix en République Démocratique du Congo. Cet appel à la paix qui constitue un cri de détresse est resté ignoré par la communauté internationale jusqu'à nos jours pour des raisons bien évidentes.
Certes, cette situation de turbulence en RDC est due aux difficultés structurelles de sa politique intérieure et extérieure. Entre autres ; la RDC ne parvient pas à percer les murs de la communauté internationale pour faire entendre sa voix et susciter ainsi l'adhésion à ses desiderata. Il va aussi sans dire qu'en plus de la faiblesse de notre armée qui doit être réformée profondément, la diplomatie congolaise accuse des déficits. Elle a du chemin à parcourir pour acquérir ses lettres de noblesse.
De nos jours, la gouvernance politique n'est plus l'apanage des seuls gouvernements et autres entités politiques. D'autres acteurs socio-économico-politiques ont appris à se jeter en scène, pour une interaction saine et productive. Tel est le cas de « CONGO ACTION POUR LA DIPLOMATIE AGISSANTE », en sigle CADA qui joue un rôle de supplétif à la diplomatie Congolaise pour accompagner celle-ci.
CADA demande que La République démocratique du Congo obtienne officiellement une coopération militaire et technique de la Russie, la Chine de manière à reprendre toutes ses localités minières occupées illégalement par le Rwanda avec la complicité de L'Union Européenne, afin d'assurer le contrôle effectif et efficace des ressources de la RDC.
CADA rassure au chef de l'état qu'aujourd'hui, le contexte géopolitique a évolué. Il a un grand défi à relever, celui d'assurer une bonne gouvernance et assoir son autorité sur l'échiquier mondial. Il doit assumer pleinement ses responsabilités pour le respect et la préservation de la souveraineté de la RDC. En d'autres termes, notre pays doit préserver son indépendance, et sa capacité à ne pas se voir imposer la volonté des autres sur l'ensemble de notre territoire national.