Vendredi dernier aurait dû être un jour de fierté environnementale pour l'Assemblée nationale, avec l'organisation annuelle du reboisement. Cependant, cette initiative qui a été dirigée par Christine Razanamahasoa, présidente de la Chambre basse, s'est heurtée à un mur d'indifférence. Les députés étaient curieusement absents de l'événement, préférant leurs jeux politiques aux nécessités écologiques.
Personnel
L'événement, planifié depuis plus de 10 jours et promu activement à Tsimbazaza, n'a pas réussi à attirer la présence des députés à Ampaneva, dans le district de Manjakandriana. Cette absence notoire soulève des questions fondamentales sur l'engagement réel des députés envers la sauvegarde de l'environnement et leur attachement aux responsabilités citoyennes. Seul le personnel de la Chambre basse a fait le déplacement dans cette commune pour planter les 4 000 pieds de frêne, d'eucalyptus robusta, de filao, de voandelaka, d'eucalyptus citriodora et de bambou.
Appel du président
Pourtant, l'appel à l'action environnementale émanait directement de la présidente de l'Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa. Malgré cela, les députés, qu'ils soient de l'opposition ou du parti au pouvoir, ont choisi de s'abstenir à ce rendez-vous afin de faire primer leurs intérêts politiques, rejetant ainsi l'initiative citoyenne. L'appel du président de la République, Andry Rajoelina, à planter des arbres dans le pays n'a pas fait écho auprès de ces élus de la Chambre basse.
Politique partisane
Cette négligence flagrante de l'initiative citoyenne intervient à quelques mois seulement des élections législatives, mettant en lumière l'attitude irresponsable de certains élus. Leur absence à cet événement reflète un schéma d'absentéisme légendaire qui entache déjà cette législature. Alors que le gouvernement entend intensifier la lutte contre les effets dévastateurs du changement climatique, les élus, quant à eux, choisissent de déserter leurs responsabilités en matière d'environnement au nom de la politique partisane.