Samedi soir, trois présumés bandits ont été abattus par la gendarmerie dans la commune rurale d'Ambohijanaka, district d'Antananarivo-Atsimondrano. Ces individus auraient été sur le point de commettre une attaque dans la localité quand ils sont tombés sous les tirs des forces de l'ordre lors d'un accrochage avec ces dernières.
Éléments en patrouille
e soir-là vers 22 heures, sept gendarmes du poste fixe d'Ambohijanaka conduits par leur chef effectuaient une patrouille dans le fokontany d'Ambatolampy, commune susdite quand ils ont croisé un groupe de personnes composé d'une dizaine de membres. Respectant la procédure d'usage chez les gendarmes devant une personne circulant la nuit et présentant un comportement suspect, la patrouille a ordonné à ces individus de s'arrêter afin d'examiner leur situation.
N'ayant pas obtempéré à cet ordre, les suspects ont continué leur chemin tout en ouvrant le feu en direction des forces de l'ordre. Face à cette situation, le chef de poste a sommé les fugitifs d'arrêter de tirer tout en avertissant de riposter. Par contre, ces derniers ont répliqué par des tirs nourris. Se sentant en danger, les forces de l'ordre ont recouru à leur armes pour se défendre. Un accrochage meurtrier a alors eu lieu entre les deux parties.
En effet, trois présumés bandits y ont été mis hors d'état de nuire. Tandis que les autres ont pu s'échapper. Aucun blessé chez les forces de l'ordre. Selon l'information émanant de la gendarmerie, un pistolet automatique muni d'un chargeur contenant deux balles, un couteau, une sagaie, une lampe de poche, des ciseaux ainsi que d'autres objets tranchants ont été découverts sur les défunts.
Après cet incident, les habitants du quartier se sont vite rassemblés pour voir ce qui s'était exactement passé. Invités à identifier les bandits abattus, ils ont tous affirmé ne pas les connaître. Après les constatations du médecin, les dépouilles ont été transportées à la morgue de l'hôpital Joseph Ravoahangy-Andrianavalona.