Lors d’incidents distincts, les forces burkinabè auraient attaqué et tué des civils à Tuy, lit-on dans un communiqué du Département d’Etat américain rendu public le 01 mars.
Selon le document, ces attaques les plus récentes font suite à de précédents incidents de violence à grande échelle contre des civils en 2023, notamment à Karma, Zaongo et dans plusieurs localités de la province du Soum.
En plus des attaques meurtrières contre de multiples installations militaires, le document indique que les terroristes ont tué des dizaines de fidèles dans une mosquée à Natiaboani et des églises à Essakane, un chef tribal et son équipe de sécurité à Kominyenga, ainsi que des équipes de voirie civiles dans plusieurs endroits.
De telles attaques contre des civils, en particulier dans leurs lieux de culte, sont répréhensibles, estime la même source.
Par conséquent, les États-Unis sont gravement préoccupés par la recrudescence de la violence contre les civils dans le nord et l’est du Burkina Faso à la fin du mois de février, indique le communiqué.
Ainsi, ils appellent les autorités de transition à mener à bien les enquêtes sur ces incidents avec intégrité et transparence et à amener les responsables à rendre des comptes.
À en croire le document, les Etats-Unis réitèrent leurs appels précédents aux autorités de transition pour qu’elles veillent à ce que les opérations de sécurité soient planifiées et exécutées dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales des civils.
Selon eux, la seule solution à long terme au fléau du terrorisme est de développer la bonne gouvernance fondée sur l’état de droit, le respect des droits de l’homme et la promotion de la cohésion sociale, souligne le texte.
Les États-Unis restent un partenaire engagé du peuple burkinabè, fournissant des centaines de millions de dollars d’aide au développement et d’aide humanitaire, ainsi qu’un soutien antiterroriste aux acteurs de la sécurité civile et de l’application de la loi, conclut le communiqué.