Sénégal: Sédhiou/Mécanismes de résilience face au changement climatique - Action climatique féministe active et étend ses leviers dans le sud

A l'ouverture des travaux de lancement du projet Action Climatique Féministe en Afrique de l'Ouest (ACF/AO), vendredi dernier, 1er mars 2024, à Sédhiou, le directeur exécutif de l'organisme dénommé Jeunes Volontaires pour l'Environnement du Sénégal (JVE/Sénégal), partenaire de mise en oeuvre, a déclaré que «le projet vient pour accompagner les dynamiques communautaires autour de l'agro écologie, l'aquaculture, et la transformation dans les trois régions de la Casamance». Des engagements sont pris pour atteindre les objectifs en adéquation avec les impératifs de résilience face au changement climatique.

Ce projet dénommé Action Climatique Féministe en Afrique de l'Ouest (ACF/AO), mis en oeuvre par SUCO, en partenariat avec les Jeunes Volontaires pour l'Environnement du Sénégal (JVE/Sénégal) et sur financement de Affaires mondiales Canada, se propose de renforcer la résilience des communautés insulaires face au changement climatique. A la cérémonie de lancement, à Sédhiou, le directeur exécutif de JVE/Sénégal a décliné les axes majeurs de ce projet.

«C'est un projet qui vient accompagner les dynamiques communautaires autour de l'agro écologie, de l'aquaculture, autour de la transformation dans les trois régions de la Casamance à savoir Sédhiou, Ziguinchor et Kolda. Nous avons donc lancé ce projet sous la forme d'un comité régional de développement sur ces tenants et aboutissants en présence de tous les acteurs des secteurs et sous l'autorité du gouverneur de région», explique Djibril Niang.

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Et d'ajouter que la région de Sédhiou est le maillon central de ce projet, avec un accompagnement plus accru des femmes. «C'est la seule région où nous travaillons dans trois communes que sont Sédhiou, Marsassoum et Goudomp. Sédhiou est le maillon central de ce projet et ensemble, nous allons faire des études très sérieuses et savoir exactement ce qu'il faut faire».

Djibril Niang précise que «ce projet doit durer trois ans, avec un accompagnement plus orienté vers les femmes. Le montant tourne autour d'un million de dollars canadien et pour ce projet ça tourne autour de 700.000 à 800.000 dollars canadiens».

Pour Mme Mandiang Na Maïmouna Djité, la troisième adjointe au maire de Sédhiou, c'est une opportune qui va sans doute booster l'économie locale. «C'est vraiment un projet qui est arrivé à son heure car Sédhiou est déclaré pôle aquacole avec beaucoup de femmes et de jeunes qui y travaillent. Donc aujourd'hui nous avons juste besoin d'être renforcés en formation et en équipements pour pouvoir impacter positivement sur l'économie locale», dit-elle.

Selon ses responsables, ce projet Action Climatique Féministe en Afrique de l'Ouest travaillera sur toute la chaîne de valeur des secteurs ciblés, de la production à la distribution, non seulement pour générer de l'emploi mais aussi, indiquent-ils, réduire les trappes de vulnérabilité dans cette partie de la moyenne Casamance.

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