Ceci est une déclaration de Génération de veille citoyenne (GVC) qui se prononce sur l'arrestation en septembre dernier de son coordinateur, Mathias Ouédraogo dit « Matico ». Le mouvement plaide pour sa libération ou à défaut que le dossier soit confié au procureur du Faso pour un jugement public.
Le 20 septembre 2023, alors qu'il était hospitalisé dans une clinique de la place, notre coordinateur Mathias Ouédraogo dit Matico a fait l'objet d'une interpellation musclée des hommes armés avec une perquisition de son domicile. A sa suite ses frères ont été également interpellés et détenus dans un premier temps au service régional de police judicaire à Wemtenga et par la suite à la sûreté d'après nos informations. Plus de 5 mois après, toutes les démarches de ses avocats tendant à pouvoir avoir le fonds du dossier sont restées infructueuses.
Faut-il encore rappeler que notre mouvement créé depuis Août 2022 et qui rassemble plusieurs jeunes de tous les bords, s'est donné pour objectif de travailler à promouvoir la cohésion sociale et le vivre-ensemble en milieu jeune. Nous avons organisé plusieurs activités dans ce sens et la dernière activité date du 11 septembre 2023 soit quelques jours avant l'interpellation de votre coordonnateur, ou nous avons tenu une conférence avec les étudiants de l'institut des Sciences sous le thème du vivre-ensemble avec le recueil de poèmes de sa majesté le Mogho Naaba Baongo comme document de référence.
Depuis la création de notre mouvement nous nous sommes abstenus d'aller dans le sens de faire des activités de soutien à l'endroit d'un quelconque régime cherchant à travailler plutôt pour l'union des fils et filles du pays au lieu de les diviser. Cette posture de neutralité a fait croire par moments à certains de nos camarades que nous développons une animosité avec les mouvements qui soutiennent le régime, ce qui n'est pas vrai. Le Burkina Faso est dans une situation très délicate et nous avons besoin de tous les fils et filles pour venir à bout de cette guerre. Notre engagement a toujours été dans ce sens et non le contraire.
Nous lançons un appel aux plus hautes autorités de ce pays et de toutes les bonnes volontés à oeuvrer pour la libération de notre coordonnateur Mathias Ouédraogo et ses frères à défaut de confier le dossier au procureur du Faso pour un jugement public ou tout le peuple Burkinabè connaîtra la vérité. Nous sommes des républicains et des patriotes engagés pour la cause de notre pays et nous sommes confiants quant à la bonne foi de nos plus hautes autorités pour un Burkina de paix ou ensemble nous allons bâtir une nation unie et prospère.
Vive Le Burkina Faso et ses forces combattantes.
Ouagadougou le 4 Mars 2024.
Le Secrétariat de la Communication et de l'Information