Congo-Brazzaville: Santé - Le Dr Kaitesi Batamuliza Mukara sensibilise aux soins auditifs à Brazzaville

La commémoration mondiale des soins auditifs, le 3 mars, à Brazzaville a été marquée par les actions préventives et de changement des mentalités menées par le Dr Kaitesi Batamuliza Mukara, consultant en soins d'oreille et oculaires au bureau Afrique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Afin d'agir sur la conscience des communautés, l'employée de l'organisation onusienne a distribué les flyers contenant des messages clefs. Elle a organisé ses consultations auprès d'une centaine de personnes et, à l'occasion, le message de la directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, le Dr Matshidiso Moeti, a été ralayé et commenté à la presse.

Cette année, le thème retenu a été « Changer les mentalités : faisons des soins auditifs une réalité pour tous ! » C'est ainsi que le Dr Kaitesi Batamuliza Mukara et quelques membres de l'équipe de l'OMS oeuvrent pour la démystification des maladies auditives. Au Congo, les données hospitalières renseignent qu'il y a 26% de cas de pertes d'audition. « Nous voulons faire comprendre aux communautés qu'il est possible de soigner les maladies auditives à l'hôpital. Dans nos prospectus distribués, nous nommons les maladies et expliquons en peu de mots les fausses idées ainsi que les réalités », a indiqué le Dr Kaitesi Batamuliza Mukara.

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Une analyse récente des soins de l'oreille et de l'audition dans la région africaine de l'OMS montre que seuls vingt des quarante-sept pays ont désigné un coordonnateur national des soins de l'oreille et de l'audition et seuls onze pays sur quarante-sept disposent de programmes nationaux fonctionnels de soins de l'oreille et de l'audition.

Selon les statistiques, l'OMS prévient que près de 2,5 milliards de personnes dans le monde développeront des problèmes d'audition d'ici à 2050. On estime que plus d'un milliard et demi de personnes souffrent actuellement d'un certain degré de perte auditive dans le monde. Jusqu'à 80 % d'entre elles vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. En Afrique, on estime que quarante millions de personnes souffrent d'une perte auditive invalidante.

Par ailleurs, la même source affirme que l'accès aux soins auditifs reste limité par manque de sensibilisation des décideurs politiques et de personnel de santé qualifié. Il est aussi souligné la médiocrité des infrastructures pour les soins de l'oreille et de l'audition, les perceptions erronées et le coût élevé des services tels que les appareils auditifs, les implants cochléaires et autres dispositifs implantables pour la rééducation de perte auditive.

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