Madagascar: Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa - Renforcement de la formation professionnelle des détenus

La ministre de la Justice a visité les établissements pénitentiaires de Vatomandry et Moramanga les 1er et 2 mars dernier.

Partenariat Public-Privé. La Garde des Sceaux a donné des directives sur la nécessité de renforcer la formation professionnelle des détenus par le biais, notamment du Partenariat Public-Privé (3P) et en adéquation avec l'économie locale. Et ce, dans le cadre de la politique de réinsertion sociale des prisonniers après l'exécution de leurs peines.

Capital humain. Cela s'inscrit également dans la sphère des « 3 Andry » du second mandat du président Andry Rajoelina qui met l'accent sur le capital humain et la bonne gouvernance. La ministre Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa a incité les prisonniers à participer assidûment et activement à cette formation. Elle a également apporté des éclaircissements quant à la politique du ministère d'accélérer la machine judiciaire qui a porté ses fruits en 2023. « Il faut continuer sur cette lancée », a-t-elle préconisé.

1 600 prisonniers. Concernant le camp pénal d'Ampanifana sis dans le fokontany d'Antsirinala, district de Moramanga, la ministre de tutelle de souligner que « l'objectif a été atteint puisque la production a couvert les besoins et résolu le problème de manque de nourriture au sein des établissements pénitentiaires de Moramanga, Ambatondrazaka et Toamasina ». Deux variétés de manioc ont été cultivées en utilisant une nouvelle technique et des semences sélectionnées. Une superficie de 4ha a été plantée de manioc dont la récolte se fait au bout de 6 mois. Contre 18 mois pour 400 autres plants. De même, 2 ha de rizières ont été aménagés et cultivés. Sans compter les pastèques, ananas, potiron, « voanjobory » (pois de terre). « Les 1 600 prisonniers d'Ambatondrazaka et de Moramanga en ont profité ».

Droits de l'Homme. Pour le camp pénal de Tsaratanàna à Vatomandry, 52 ha de terrains ont été cultivés pendant la période de grande saison dont 6 ha de rizières, 6 ha de maïs et 40 ha de manioc. Le camp pénal produit également des patates douces et des carottes qui sont riches en éléments nutritifs. Le même camp pénal dispose aussi d'étang à poissons. La ministre de tutelle de souligner la nécessité d'étendre les surfaces cultivables dans les camps pénaux afin de couvrir les besoins alimentaires des détenus et de ravitailler les autres établissements pénitentiaires. Et de faire remarquer que « tout cela entre dans le cadre du respect des droits de l'Homme et de l'instauration de la bonne gouvernance ».

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