Les États-Unis désignent aujourd’hui onze personnes et trois entités zimbabwéennes, dont le président Emmerson Mnangagwa, dans le cadre du programme mondial de sanctions Magnitski pour leurs liens avec la corruption ou de graves violations des droits de l’homme. Cette information a été relayée par le Département d’état américain dans un communiqué publié hier.
Selon le document, ces désignations s’inscrivent dans le cadre d’une politique de sanctions plus forte et plus ciblée à l’égard du Zimbabwe que les États-Unis mettent en œuvre à la suite de l’approbation par le président Biden d’un nouveau décret mettant fin au programme de sanctions contre le Zimbabwe qui était en vigueur depuis 2003.
« Nous continuons d’être préoccupés par les graves cas de corruption et de violations des droits de l’homme au Zimbabwe » a déclaré le secrétaire d’Etat Antony Blinken dans le communiqué. A savoir des personnes clés, y compris des membres du gouvernement zimbabwéen, portent la responsabilité de ces actes, y compris le pillage des coffres de l’État qui prive les Zimbabwéens de ressources publiques, souligne le document.
Ainsi, de nombreux cas d’enlèvements, de violences physiques et d’homicides illégaux ont plongé les citoyens dans la peur.
Cependant, le communiqué d’indiquer que les États-Unis sont déterminés à faire en sorte que leurs sanctions soient pertinentes, opportunes et ciblées contre ceux qui sont le plus étroitement liés à la corruption et aux violations des droits de l’homme.
Par conséquent, Blinken estime dans le communiqué qu’ils « continuent d’exhorter le gouvernement du Zimbabwe à s’orienter vers une gouvernance plus ouverte et démocratique, notamment en luttant contre la corruption et en protégeant les droits de l’homme, afin que tous les Zimbabwéens puissent prospérer », conclut le document.