Angola: Le gouvernement angolais investit plus de deux milliards de kwanzas dans le tourisme

Lubango — Le Gouvernement angolais prévoit de financer, en quatre ans (2024-2027), des investissements publics et privés de plus de 2,489 milliards de kwanzas pour exécuter le Plan National du Tourisme (PLANATUR).

Sur le total des crédits à mettre à disposition, plus de 276,89 millions proviennent de projets sous la gestion directe du ministère de la Culture et du Tourisme, selon le directeur général de l'Institut national pour la promotion du tourisme (INFORTUR), Afonso Vita.

La structure du plan budgétaire comporte trois composantes fondamentales, la première étant liée aux dépenses d'appui au développement avec des actions, à court et moyen terme, de formation, de structuration, de promotion et de développement de l'offre touristique.

Ce premier volet est budgétisé à hauteur de quatre 489.252. 690.000 kwanzas, a-t-il précisé.

Le second a une part est évalué à 2.238.891.000 kwanzas et est lié aux investissements publics qui, à moyen terme, couvriront des actions de requalification des principales ressources touristiques réparties dans les sept provinces prioritaires (Huíla, Namibe, Luanda, Benguela, Zaïre, Malanje et Cuando Cubango).

La deuxième composante comprend également les infrastructures des pôles de développement touristique de Cabo Ledo, Calandula et Okavango.

%

Se confiant à l'Angop, à Lubango, le directeur général d'INFORTUR a expliqué que le troisième volet dispose d'un budget de 246,600 milliards de kwanzas, faisant référence au financement du secteur privé national en vue de promouvoir le tourisme et de renforcer le capital.

Le responsable a rappelé que PLANATUR définit les principes directeurs de l'investissement public dans le secteur, visant à augmenter le montant des investissements publics et à attirer les investissements privés pour atteindre les objectifs des politiques publiques.

Il a souligné que ces principes seront utilisés pour déterminer l'alignement entre les investissements publics et privés, c'est-à-dire que le secteur public agit comme un facilitateur du marché pour mobiliser les investissements du secteur privé et exploiter tout leur potentiel.

Selon Afonso Vita, la transformation rapide du secteur touristique, pour la croissance économique, nécessitera des investissements stratégiques dans les différentes chaînes de valeur du tourisme, notamment dans les restaurants, les hôtels et les transports, entre autres.

L'Exécutif reconnaît le rôle central que joue le secteur privé dans la transformation du tourisme et, dans ce chapitre, le changement sera motivé par les investissements des acteurs privés, des petits aux grands segments touristiques compris dans les différentes typologies du secteur, a-t-il souligné.

Cependant, le responsable a souligné que pour améliorer l'environnement des affaires, il est essentiel que des mesures soient prises pour attirer les investissements vers ce secteur.

Il a précisé que ces mesures vont de la simplification continue des procédures administratives pour l'autorisation des activités (exploitation d'entreprises touristiques, agences de voyages et exercice de l'activité de guide touristique), à la légalisation et formalisation des activités de tous les agents touristiques dans leur intégralité.

Selon la source, un autre point à prendre en compte est le reclassement du réseau de centres touristiques, restaurants et assimilés, au niveau national, pour une offre touristique de qualité, dans les différents centres touristiques nationaux.

La coordination de PLANATUR relève de la responsabilité du département ministériel en charge du tourisme et fait l'objet d'un suivi régulier de l'équipe Economique de la Commission Economique du Conseil des Ministres.

 

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.