L'entrée des Forces armées maliennes (Fama) à Kidal - avec l'appui du Groupe Wagner - était loin de signifier une accélération de la guerre. Plusieurs escarmouches ont opposés militaires maliens et groupes armés, notamment islamistes. Ces derniers viennent de frapper un autre gros coup médiatique. Puisque « le Jnim (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans), lié à Al-Qaïda, a diffusé le 4 mars 2024, une vidéo des otages maliens capturés près de Kwala, région de Koulikoro », selon Rfi.
Au Burkina Faso voisin, « après le massacre d'au moins 170 civils le 25 février dernier dans plusieurs communes de la province de Yatenga, dans le nord du pays, cette fois les alertes parviennent de l'est du territoire, dans la province de la Komondjari. Aucun bilan n'a été confirmé mais des habitants de la région parlent de plusieurs dizaines de victimes », rapporte la radio française.
Alors que le Niger où les militaires se sont emparés du pouvoir le 26 mars 2023, n'arrivent toujours pas à juguler les attaques de groupes armés. La junte a annoncé le 3 octobre 2023 que « plus d'une centaine de terroristes » avaient attaqué des forces de sécurité près de la frontière malienne, tuant 29 soldats, selon la BBC.
À Bamako, l'actualité est dominée par les assises nationales à l'initiative de la junte. « Le Président de la Transition, SE. le Col @GoitaAssimi, a officiellement reçu, le lundi, à Koulouba, le rapport général des TDR du dialogue inter malien pour la paix et la réconciliation nationale des mains du président du Comité de pilotage dudit dialogue », pouvait-on lire le 4 mars 2024 sur la page X (Twitter) de la Présidence.