ALGER — Une journée d'études sur "La relance du plan national de promotion de la santé mentale", a été organisée mardi par le ministère de la Santé, dédiée à la présentation des mesures prévues pour assurer une prise en charge optimale de la santé mentale des citoyens.
Intervenant à l'occasion, le sous-directeur chargé de la promotion de la santé mentale au ministère de la Santé, professeur Mohamed Chekali, a rappelé que le plan national de promotion de la santé mentale "devait être concrétisé durant la période 2017-2020, mais a été retardé en raison de la crise sanitaire induite par la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), avec un taux de réalisation de près de 25% seulement des mesures prévues".
Il a ajouté, dans ce contexte, que "le plan en question, dont l'exécution est suivie par une commission multisectorielle regroupant 12 secteurs, à leur tête celui de la santé, se réunit deux fois par an, en janvier et en juin".
M. Chekali a affirmé que l'importance de ce plan réside dans la volonté de changer la vision autour de la santé mentale, pour en faire une spécialité de santé de proximité, et ce dans le but d'améliorer la prise en charge des malades.
De son côté, le Chef de service psychiatrie à l'hôpital psychiatrique de Chéraga, Pr. Abdelkrim Messaoudi, a salué la relance du Plan national de promotion de la santé mentale, ajoutant que lors de cette journée d'études, il sera question d'évaluer les réalisations accomplies dans le cadre de ce plan et de rattraper les lacunes, en présence de représentants des secteurs concernés, en l'occurrence les ministères de la Santé, de l'Education nationale, de l'Intérieur et de la Justice.
Cette journée vise également "à trouver un mécanisme favorisant le travail et la coordination entre les différents secteurs pour une prise en charge efficace de la santé mentale", a-t-il ajouté.