Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgo, a visité les travaux de construction et de modernisation du poste de péage route Fada, le mardi 5 mars 2024, à Ouagadougou.
Dans deux mois le poste de péage à la sortie Est de Ouagadougou, route de Fada sera fonctionnel. Pour cause, les travaux ont connu une grande avancée selon les responsables de l'entreprise chargée de la réalisation de l'ouvrage. Ces annonces font suite à une visite effectuée sur le chantier par le ministre en charge des infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, mardi 5 mars 2024, pour constater l'état d'avancement des travaux.
Selon le directeur général de l'Agence des travaux d'infrastructures du Burkina (AGTIB), Mathieu Lompo, en dépit des difficultés rencontrées pendant les activités, ils ont atteint des réalisations significatives. Il a indiqué que le taux global pour le lot principal du chantier est de 100%. M. Lompo a également mentionné un taux de réalisation de 96% concernant l'installation de l'énergie. Dans la même lancée, il a informé de la réalisation de 86% des travaux d'installation dans le domaine de l'automatisme. « Tout doit fonctionner d'ici avril prochain », a assuré le directeur général de l'AGITIB.
Des détails à achever
Le ministre en charge des infrastructures s'est dit satisfait des travaux entamés en février 2021. « C'est rassurant, tout est pratiquement prêt, il reste quelques détails à achever », s'est réjoui Adama Luc Sorgo. A la prochaine visite tout sera mis en place pour le bon fonctionnement du péage, a assuré le ministre. Pour lui, l'infrastructure moderne va renforcer la surveillance de tous les engins en détectant rapidement l'immatriculation et l'identité de l'usager. Selon le premier responsable de l'AGTIB, le péage comporte six voies. Il a précisé qu'il y a trois passages pour les véhicules légers et trois autres pour les véhicules lourds. « Dans les deux sens, nous avons douze voies au total », a-t-il indiqué. Il a en outre ajouté que le péage dispose d'une treizième voie dédiée aux convois présidentiels et hors gabarit.
Pour le fonctionnement du péage, Mathieu Lompo a expliqué que l'énergie solaire est la source principale, la SONABEL va alimenter en second lieu et les groupes électrogènes viendront en appui, au cas où les deux sources d'énergie ne fonctionneraient pas. Il a révélé que le Burkina est le deuxième pays de la sous-région à bénéficier de ce poste de péage moderne. Le paiement pour ce péage est une innovation, a fait savoir le directeur général.
« Si vous arrivez au poste de péage, un écran affiche le tarif que l'usager doit payer. Une fois la recette enregistrée, la barrière s'ouvre et l'usager passe », a-t-il relaté. En plus de cela, l'usager a la possibilité de s'abonner en utilisant la carte magnétique. M. Lompo a, par ailleurs, informé que le gouvernement a décidé de souscrire à une garantie décennale des risques, au regard de l'envergure du péage moderne. Le coût global de la réalisation du péage est estimé à 18 milliards FCFA.