Congo-Kinshasa: Tanganyika - Un mort dans un conflit coutumier à Kongolo

Un conflit coutumier entre deux familles, qui se disputent la direction de la chefferie de Bayazi dans le territoire de Kongolo (Tanganyika), a dégénéré lundi 5 mars, faisant un mort et plusieurs personnes interpellées par la police.

Des témoins sur place expliquent que tout a dégénéré lundi, lorsqu'un groupe de personnes a voulu installer par force un chef autoproclamé à la tête de la chefferie.

Ces derniers ne reconnaissent pas l'autorité du chef Chenge Salumu, qui trône sur cette chefferie.

La police a tiré des balles en l'air pour disperser les manifestants, témoigne le chef de localité Mwana Kitenge Mwine Kintu.

Ce dernier signale le décès d'un manifestant victime, selon lui, d'une crise de tension artérielle.

L'administrateur du territoire de Kongolo, Ngongo Mboka Miba, déplore le désordre suscité par ce conflit et attire l'attention de ses administrés sur le fait que le pouvoir coutumier se transmet selon une procédure bien définie :

« Il y a une procédure pour accéder à un pouvoir coutumier. Actuellement, le conflit coutumier se traite devant la commission dénommée CRCC. Nous avertissons la population que le désordre n'est pas le chemin à suivre pour réclamer le pouvoir ».

Les activités ont été paralysées lundi à Kongolo à la suite du climat de tension qui a régné dans la chefferie de Bayazi.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.