Le cauchemar vécu par les Diables noirs dans la phase de groupes de la Coupe africaine de la confédération (C2), au terme de laquelle ils ont occupé une piteuse dernière place, atteste que le représentant congolais n'a pas préparé avec assez de sérénité sa compétition.
La forme affichée lors de la double confrontation face à Maestro United de la Zambie, au dernier tour préliminaire, contraste avec les prestations poussives qu'ils ont livrées tout au long de la C2. Les vainqueurs de la Coupe du Congo n'ayant gagné le moindre match. A première vue, les joueurs complètement désemparés sont apparus sans certitudes ni repères pour permettre à leur équipe de survivre au filtrage de la phase de groupes.
Les turbulences des derniers mois n'ont pas épargné la direction du club. Les mauvaises décisions ont laissé des traces chez les troisièmes du groupe la saison écoulée qui n'ont pas su capitaliser sur leurs acquis. Les deux points pris sur les dix-huit possibles décrivent parfaitement toutes les difficultés des Diables noirs à s'inscrire dans la durée avec leur staff technique. Le club congolais a dévoré trois entraîneurs pendant cette campagne africaine. Un triste record !
Le départ du technicien français, qui avait bâti son équipe selon sa philosophie et ses principes, a accentué la crise et confirmé une thèse bien connue. A savoir le seul représentant congolais encore resté en lice n'a pas terminé sa phase d'apprentissage pour amorcer le processus de la reconquête des places perdues par le football congolais depuis la fin de cycle de l'Athlétic club Léopards de Dolisie.
Il est temps de tirer les leçons dans l'espoir de rebondir demain.