ALGER — Un projet de partenariat entre le ministère de la Justice et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) sur le soutien au développement de la carrière des femmes magistrates a été lancé officiellement, mercredi à Alger, dans le cadre de la politique nationale visant à promouvoir le rôle des femmes dans le secteur de la justice.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le Secrétaire général du ministère de la Justice, Mohamed Reggaz, a précisé que "ce projet constitue un véritable acquis qui vient renforcer la coopération entre le ministère de la Justice et le PNUD au service des intérêts et des droits fondamentaux des femmes magistrates".
"Il s'inscrit dans le cadre de la politique nationale visant à promouvoir le rôle des femmes dans le secteur de la justice à la faveur de l'engagement de l'Etat à encourager la participation des femmes dans tous les domaines", a-t-il dit, soulignant que les femmes occupent une place de choix dans le corps de la magistrature où elles représentent plus de 48% des magistrats.
Ce projet vient aussi soutenir la représentation des femmes dans le système judiciaire algérien, en reconnaissance de leurs aptitudes professionnelles, l'objectif étant de créer un cadre favorisant le développement de leur carrière.
De son côté, la Représentante résidente du PNUD en Algérie, Blerta Aliko, a fait savoir que l'ONU oeuvrait à permettre aux femmes de jouer des rôles de premier plan dans la société, ajoutant que le PNUD s'employait à augmenter le nombre de femmes dans les postes supérieurs du système judiciaire à travers le monde.
Selon une étude menée par le PNUD sur "la femme magistrate en Afrique" dans 14 pays africains, l'Algérie a enregistré un développement qualitatif dans ce domaine par rapport aux autres pays africains, les femmes magistrates en Algérie représentant presque la moitié du nombre total de magistrats, a-t-elle relevé.