Mbacké — Une cohorte de 47.619 bovins ont déjà été vaccinées dans le département de Mbacké (centre) sur un objectif de 43.856 ciblées dans le cadre de la campagne nationale de vaccination du cheptel, lancée en octobre dernier, a révélé le chef du service départemental de l'élevage, Malick Sall.
"En clair, nous avons déjà vacciné 47.619 bovins sur un objectif de 43.856 au total", a-t-il notamment révélé dans un entretien avec l'APS.
Cette campagne nationale de vaccination en cours vise à protéger le bétail contre cinq maladies prioritaires que l'Etat du Sénégal a choisi d'éradiquer à court terme.
Les vaccins sont administrés contre la peste des petits ruminants, la maladie de Newcastle (volaille), la péripneumonie contagieuse, la dermatose nodulaire (bovins) et la peste équine (équidés).
Malick Sall précise que le département de Mbacké a déjà atteint la barre de 71% de bœufs vaccinés, dépassant de 6 points l'objectif national fixé à 65% par l'Etat du Sénégal.
Chez les petits ruminants, "30%, soit 153.158 têtes sont pour le moment vaccinées contre la peste par rapport à l'objectif national de 201.938 têtes", a-t-il poursuivi.
Il a indiqué que chez les équidés (ânes et chevaux), 3711 sujets ont été vaccinés, sur un objectif 11800. "Ce faible résultat sur un objectif national de 53%" étant lié au fait que la stratégie met plus l'accent sur les bovins, a-t-il expliqué.
D'ici la fin de la campagne nationale de vaccination prévue dans quelques semaines, annonce-t-il, la vaccination de ces animaux qui rentrent tard le soir sera intensifiée.
Il assure qu'après le Ramadan, l'objectif sera atteint pour les équidés, comme pour le reste du cheptel.
"Même pendant le Ramadan, le travail va continuer, mais [...] à un rythme décéléré", a-t-il cependant indiqué.
Avec la canicule qui sévit dans la zone de Mbacké, déclare-t-il, il est difficile pour les agents de se déplacer avec des vaccins vivants, dont la conservation nécessite une certaine rigueur.
Le chef du service départemental de l'élevage de Mbacké est également revenu sur les nombreux obstacles liés par exemple à la transhumance d'éleveurs ou d'autres ne respectant pas les rendez-vous.
Il y a aussi que certains éleveurs sont très éloignés des parcs de vaccination.
Malick Sall assure de la disponibilité du vaccin et d'une bonne couverture de la zone qui est animée à la fois par le service public et par le secteur privé géré par des vétérinaires ayant un mandat sanitaire dont il est le superviseur dans tout le département.